
Indice d’extrême pauvreté ? Un père de famille abattu par les « dahalo » il y a environ huit jours à Tanambao Maintirano, tous ses zébus ont été dérobés. Un couple arrêté quand les ossements de leur enfant ont été découverts dans un puits à Ambovombiriky Mampikony. Le mobile évoqué par les inculpés : la pauvreté. Un jeune de 17 ans a violé un bébé de 3 ans à Namontana Anosibe. Un homme décédé, découvert sous le pont de Bekiraro Antananarivo. Les premiers commentaires sur Facebook, « Il a l’air d’être mort de faim ». Les ouailles d’une église à Diego Suarez qui se chamaillent au vu et au su de la planète Facebook, bien que le message principal de leur Christ était de s’aimer les uns les autres. Un black-out de plus de 24h dans la ville de Tamatave. Dans cette même ville, une vingtaine de bachelier(ère)s soi-disant arnaqués par leur école et n’ont pas pu passer les premières épreuves du baccalauréat. Un otage d’Anjozorobe décède bien que ses proches aient payé la rançon pour sa libération. Les multiples photographies de l’état des routes nationales à Madagascar, accompagnées de la complainte des professionnels du transport. Sans oublier les hausses des produits de première nécessité, les « Facebookiennes » surtout semblent s’être résignées et préfèrent subir. S’il y a des signes ou des indices de la croissance ou du développement, ces malheurs et ces faits seraient les signes de quoi ?
Maminirina Rado