La littérature Antakarana est basée sur la transmission orale. Elle sortait de la bouche des vieillards. Elle aborde des sujets philosophiques, fantastiques, mystiques, ironiques… Riche en proverbes, elle relate les faits. Mais au fil du temps, les contes et légendes tavaratra semblent discrédités au profit du neuvième art étranger. Certes, la globalisation permet de s’ouvrir au monde. Cependant, les Malgaches tendent à omettre délibérément leur patrimoine immatériel. Cet effritement de la base culturelle a poussé Zayad Tombovelo alias Dayaz à conserver la valeur ancestrale en écrivant trois livres et trois pièces de théâtre.
Écrivain-dramaturge, Zayad Tombovelo a révolutionné la littérature tavaratra. Pour inciter les jeunes à lire ses œuvres, il leurs a présenté, en l’occurrence trois livres, à l’Alliance française d’Antsiranana, à la Grande Maison de la Communication et de la Culture, à la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université d’Antsiranana, les 13,17 et 18 juillet derniers. Entre poésie et contes, les textes de Dayaz véhiculent des messages poignants. Avec trois livres à son actif, Valizy mena (2014), Tantaram-piainana (2016), Tso-drano (2019), l’auteur continue d’aiguiser sa plume.
Iss Heridiny