C’est ce qui résume le séjour du Coordonnateur résident du Système des Nations unies, Issa Sanogo à Madagascar.
Arrivé au terme de son mandat dans la Grande Île, ce haut responsable a été reçu par le président Andry Rajoelina au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. Une occasion pour lui de présenter ses adieux au chef de l’Etat. Ayant pris son poste au mois d’octobre 2020, le diplomate d’origine ivoirienne va quitter la Grande Île sous peu. Pendant les quatre dernières années, il n’a pas ménagé ses efforts pour apporter sa contribution à la réalisation de différents projets socio-économiques répondant aux besoins fondamentaux du peuple malgache et a exprimé son engagement personnel dans ce sens. Dans sa prise de parole, le président Andry Rajoelina a soutenu que les Nations unies sont des partenaires privilégiés de Madagascar, à travers les interventions de ses différentes agences telles que le PNUD, le PAM, l’UNFPA et l’ONUDI. Les financements accordés à Madagascar depuis ces quatre dernières années démontrent que la relation entre la Grande Île et les Nations unies est au beau fixe. Sa contribution significative et louable durant la gestion de l’épidémie de la COVID-19, et pendant les périodes de cyclones qui ont frappé le pays, a marqué le mandat d’Issa Sanogo en tant que Coordonnateur résident à Madagascar. Les interventions du Système des Nations unies s’alignent d’ailleurs avec les trois piliers de développement fixés dans la Politique Générale de l’Etat, à savoir le capital humain, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, et l’industrialisation. Le locataire d’Iavoloha n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers le Coordonnateur résident sortant. Il a aussi réaffirmé la volonté de Madagascar à renforcer la collaboration avec les Nations unies et à élargir la coopération dans d’autres domaines. Issa Sanogo, pour sa part, a profité de cette occasion pour adresser un message de félicitations à la Première dame Mialy Rajoelina qui a été primée « Championne de la lutte contre les violences basées sur le genre » par le FNUAP.
Davis R