La ville de Toamasina a abrité hier la cérémonie de célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants. Frederick Muia, Représentant résident, Directeur du Bureau de Pays de l’OIT pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles, a fait savoir durant cet évènement que la convention 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants est la seule convention qui soit ratifiée de manière universelle. « Pourtant, 160 millions d’enfants sont toujours engagés dans le travail. Cela représente un enfant sur dix. Parmi eux, la moitié reste engagée dans des travaux dangereux, nuisant à leur santé physique et mentale. Il y a deux ans, des dirigeants se sont réunis à Durban et ont déclaré que mettre un terme au travail des enfants devait constituer un objectif central des politiques économiques et sociales », a-t-il déclaré. Il a également remercié la Première Dame, Mialy Rajoelina, pour le patronage de cet évènement qui marque son engagement pour cette lutte contre le travail des enfants. Frederick Muia a fait un appel aux citoyens de Madagascar, aux investisseurs, aux voyageurs et aux opérateurs de respecter les engagements de l’Etat de Madagascar à éliminer le travail des enfants et à les protéger pour un meilleur avenir. « Respectons nos engagements, mettons fin au travail des enfants. Nous devons transformer cet engagement universel en actions universelles dès maintenant. Aussi longtemps qu’il y aura des millions d’enfants dont les droits fondamentaux à l’éducation et à la santé ne sont pas respectés, on ne pourra aboutir à la justice sociale », renchérit-il.
Narindra Rakotobe