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jeudi, octobre 24, 2024
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Bataille juridique sur le 2e tour de la Présidentielle : Le comité juridique de Robinson répond au président de la CES

 Le juriste Brian Currin accueilli hier à l’aéroport d’Ivato par le ministre Rolland Ravatomanga.
Le juriste Brian Currin accueilli hier à l’aéroport d’Ivato par le ministre Rolland Ravatomanga.

La bataille juridique fait rage. Le comité juridique du candidat Jean Louis Robinson présidé par Me Mamy Radilofe est à pieds d’œuvre. Ce comité juridique répond au président de la CES qui a déclaré qu’il s’en tient exclusivement aux résultats prononcés par la CENI-T dans l’examen des contestations liées au 2e tour du 20 décembre : « De la part d’un juge de surcroît et d’un chef de juridiction, il s’agit ici d’un acte de forfaiture qui contribue à l’avènement d’un déni de justice car la CES devient ainsi sans objet et la Cour quoique juridiction, se contente de constater et de valider une décision administrative. Ce qui représente de la part d’un juge le refus de rendre une décision juridictionnelle. La récusation d ‘une telle autorité est fondée en droit. » En fait, la Cour Electorale Spéciale est faite pour accueillir les plaintes et traiter les contentieux électoraux. Or, dans ses récentes déclarations, le président François Rakotozafy se dit déjà « Non » dans sa tête, avant même que la CES se prononce en tant que juridiction. Pour bon nombre d’observateurs, c’est une surprise en termes de droit qu’un magistrat de surcroît se contente de ne se comporter qu’en un chef administratif et non un juge qui a le devoir de rendre une décision de justice. « Quel est donc l’intérêt d’avoir créé la CES ? Quel est l’intérêt d’avoir la CES et sa capacité de juger ? Qu’en est-il de l’intégrité de vote des électeurs ? », s’interroge le comité juridique du candidat Jean Louis Robinson.

Requête. Toujours dans le cadre de cette bataille juridique, Marc Ravalomanana a fait venir un juriste international, spécialiste en élections. Il s’agit du sud-africain Brian Currin. Ce dernier a débarqué hier à Tana. « Le président Marc Ravalomanana et sa Mouvance m’ont fait venir pour examiner les preuves des fraudes électorales jusqu’ici collectées. Est-ce qu’il y a eu vraiment des fraudes au second tour du scrutin ? Je vais par la suite émettre mes recommandations qui permettraient de constituer des plaintes devant la juridiction compétente. Mes actions s’inscrivent également dans le cadre de la sensibilisation de la communauté internationale sur la situation réelle à Madagascar.», a expliqué hier à l’aéroport d’Ivato Brian Currin. Avant d’ajouter : « Nous avons deux jours pour examiner ces preuves. Car il faut respecter le délai légal de dépôt des plaintes qui expirera le 31 décembre. » A noter qu’étant spécialiste en élections, le juriste Brian Currin a déjà fait ses preuves au Kenya, en Espagne, en Irlande et en Colombie. A signaler que le candidat Jean Louis Robinson a déposé auprès de la CENI-T le 23 décembre 2013 une requête demandant à cette dernière de suspendre la proclamation des résultats partiels aux fins de vérification contradictoires des bulletins de vote non utilisés, de confrontation et vérification contradictoire des bulletins de vote utilisés quant à leur numéro de série et ce par rapport aux souches ainsi que de recomptage contradictoire des bulletins de vote pour définir le résultat probable.

RAJAOFERA Eugène

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