Les requêtes relatives au second tour de l’élection présidentielle et aux législatives peuvent être déposées au siège de la Cour Electorale Spéciale (CES) tous les jours de 7 h à 17 h. Et ce, jusqu’au 31 décembre prochain.
A la date d’hier, l’élection présidentielle a fait l’objet de 4 requêtes. Encore que l’une d’entre elles a déjà été jugée car elle concerne la demande d’annulation du décret autorisant le président de la Transition à assister à la campagne électorale. Quant aux 3 autres requêtes, elles portent de même sur l’avant scrutin. Aucune requête concernant le scrutin du 20 décembre 2013 proprement dit n’a été déposée jusqu’à présent par le candidat Jean Louis Robinson qui dénonce pourtant des « fraudes massives ». A moins qu’il ne soit en train de rassembler les preuves.
Disqualification. Pour ce qui est des législatives, 18 requêtes ont été enregistrées hier à 17 heures, à la CES. Elles portent aussi sur l’avant scrutin, entre autres, la demande de disqualification de candidats qui ont utilisé des prérogatives de puissance publique pendant la propagande ou qui ne se sont pas soumis à l’obligation de démission de leurs postes. Certaines requêtes visent par ailleurs des candidats qui ont fait campagne avant la lettre.
Confrontation. Selon un communiqué en date d’hier signé par le greffier en chef, les documents électoraux sont reçus 24h sur 24 au siège de la CES. En effet, cette dernière est aussi destinataire des P.V émanant des Sections de Recensement Matériel des Votes (SRMV). Une équipe est affectée spécialement à leur dépouillement. C’est dire que les résultats transmis à Ambohidahy font automatiquement l’objet de confrontation avec ceux affichés à Alarobia. La CENI-T et la CES sont du reste les deux seuls organes habilités à publier les résultats. Provisoires pour la première et officiels pour la seconde.
R. O