Le tribunal correctionnel a décidé de reporter la prononciation de la peine à une date fixe, soit le 17 septembre prochain. Patrick Raharimanana continue d’être sous surveillance judiciaire en attendant cette décision de justice. Pour rappel, il a été retenu à la brigade des recherches criminelles de la gendarmerie le 23 mai dernier pour interception illicite de la transmission de données informatiques et publication non autorisée de débat à huis clos ou de documents compromettant l’ordre public ou la sécurité nationale. Après son déferrement au parquet, il a été soumis à une surveillance judiciaire. Un procès s’est tenu le 16 juillet au tribunal correctionnel et le verdict était prévu sortir hier. Dans le pays, deux lanceurs d’alerte sont actuellement dans l’attente de leur peine après avoir été poursuivis par le code de la cybercriminalité. Les poursuites sont liées à leur publication sur Facebook. Parfois, les parties civiles ne se montrent jamais. Mais cela ne semble porter aucune entrave aux procédures. Ce qui rend encore plus difficile l’usage de la toile, plus particulièrement les réseaux sociaux. Surtout à l’endroit des lanceurs d’alerte.
D.R