Hier matin vers 7 heures, un cashpoint situé sur la nouvelle route Tanambao V, dans la commune urbaine et district de Toamasina I, a été la cible d’une attaque violente. Trois individus non identifiés, armés d’un pistolet automatique, ont mené l’assaut contre le petit cashpoint, provoquant une scène de terreur et de désolation. Les assaillants, des « inconnus », ont immédiatement menacé la propriétaire du cashpoint avec leur arme. Sous la menace, la femme, visiblement paniquée, a été contrainte de se soumettre aux exigences des malfaiteurs. En quelques minutes, les bandits ont réussi à s’emparer d’environ 400 000 ariary, de trois téléphones portables et d’un sac. En dépit du succès de leur méfait, les criminels ont brutalement frappé la victime avant de prendre la fuite avec leur maigre butin. La jeune femme a rapidement alerté les autorités en se rendant à la brigade territoriale de Toamasina pour déposer une plainte pour attaque à main armée. Les gendarmes ont immédiatement ouvert une enquête. Cependant, jusqu’à présent, aucun suspect n’a été arrêté. Les forces de l’ordre ont demandé une réquisition téléphonique pour tenter d’identifier les auteurs de ce crime.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte plus large d’insécurité grandissante à Toamasina. Malgré son dynamisme économique, la ville est confrontée à une recrudescence inquiétante des actes criminels. Cette situation génère des préoccupations croissantes au sein des communautés locales et des associations qui réclament une réponse plus vigoureuse de la part des autorités malgaches. Les appels à l’action se multiplient pour que les forces de l’ordre renforcent leurs efforts de sécurisation. Parmi les mesures suggérées figurent une augmentation de la présence policière dans les quartiers sensibles, la mise en place de campagnes de sensibilisation à l’échelle communautaire, et l’amélioration des infrastructures urbaines afin de dissuader les activités criminelles. De plus, les coupures fréquentes d’électricité dans la ville, qui aggravent l’insécurité, doivent être abordées pour limiter leur impact négatif sur la sécurité publique. Il est impératif que les autorités locales intensifient leurs efforts pour mobiliser la communauté, encourager la participation citoyenne et renforcer les mesures de sécurité. Seule une réponse coordonnée et proactive pourra inverser la tendance actuelle et restaurer un climat de confiance et de sécurité dans cette région cruciale de Madagascar.
Yv Sam