La bonne gouvernance et l’intérêt du peuple malgache sont mis en avant par le nouveau ministre de l’Industrialisation et du Commerce, David Herizo Ralambofiringa.
Produire localement plus de 80% de tout ce dont les Malgaches ont besoin au quotidien. Tel est l’objectif des initiatives lancées sous l’impulsion du président de la République, selon la déclaration faite par le nouveau ministre David Herizo Ralambofiringa, après la passation avec l’ancien ministre Edgard Razafindravahy à Ambohidahy, vendredi dernier. « Cela signifie que des stratégies sont mises en place pour stimuler la production en attirant des investissements dans la création de grandes usines de production dans notre pays », a-t-il indiqué, en soulignant la priorisation du soutien au pouvoir d’achat et la maîtrise des niveaux des prix. Selon les explications, une collaboration avec plusieurs ministères, y compris ceux de l’Agriculture et de l’Élevage, est en cours pour relever ces défis. La mise en œuvre du projet ODOF (One District One Factory) se poursuivra également. En effet, le nombre de petites usines à travers Madagascar sera multiplié de manière significative pour permettre une transformation rapide des produits.
Bonne base
Le ministre David Herizo Ralambofiringa n’est pas un novice. Il a déjà occupé des postes de responsabilité au sein du ministère avant sa nomination. Selon ses dires, il s’engage à poursuivre et à améliorer le travail accompli par son prédécesseur, bien que cela ne soit pas facile, comme il l’a déclaré lors de sa prise de fonction. De son côté, l’ancien ministre Edgard Razafindravahy a rappelé les travaux réalisés au sein du MIC (Ministère de l’Industrialisation, du Commerce) pendant sa gestion. « Ce fut un moment précieux, car il m’a permis d’initier la philosophie de la reconstruction à la base. Je suis convaincu que notre nation progresse lorsque nous bâtissons à la base. C’est pourquoi des usines ont été implantées localement dans le cadre de la politique du président concernant l’ODOF », a-t-il déclaré. Parmi ces réalisations figurent la réforme des diverses lois sur les investissements et les coopératives d’entreprises. Des initiatives ont également été prises pour les cultures d’exportation, et malgré les troubles et perturbations, les exportations de vanille ont récemment atteint un niveau record de 4 400 tonnes, avec un chiffre d’affaire de 104 milliards d’ariary enregistré par le Conseil national de la vanille (CNV).
Antsa R.