Hier, en plein jour à Analakely, une femme a été agressée alors qu’elle marchait tranquillement sur le trottoir. Deux hommes, l’un portant une casquette et l’autre une capuche de sweat, ont surgi devant elle. Ils l’ont attaquée et ont volé son sac, contenant sa carte bancaire et un peu d’argent liquide. Malgré ses efforts pour protéger ses affaires, la femme n’a pas pu éviter le vol. Les agresseurs ont pris la fuite, laissant leur victime en pleine détresse. Bien que la scène se soit déroulée en pleine rue, les cris de la femme n’ont attiré aucune réaction des passants. « Il y avait du monde, mais personne n’a bougé. Comment peut-on laisser une femme se faire agresser sans intervenir ? » s’exclame une témoin choquée. Les deux hommes se sont ensuite évaporés sans craindre les conséquences.
Analakely devient de plus en plus une zone rouge dans la capitale. Les résidents se plaignent de ne plus pouvoir vivre en sécurité, se sentant complètement abandonnés. Les vols à la tire se multiplient et les attaques dans les transports en commun ne sont pas rares non plus. « Je ne sais pas si la police fait bien son travail, mais je fais tout pour me protéger », confie une habitante. Face à cette situation, l’État, chargé de garantir la sécurité et de maintenir l’ordre public, doit prendre des mesures vigoureuses pour répondre aux préoccupations des citoyens. Les habitants demandent ainsi un renforcement des effectifs et des moyens des forces de défense et de sécurité dans les zones à haut risques.
Yv Sam