Le Ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue et l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue (OPJEB) viennent de s’engager pour une alliance stratégique.
« Impliquer davantage les jeunes dans les activités économiques liées aux ressources marines et côtières, telles que la pêche, l’aquaculture, le tourisme maritime, le transport maritime, la biotechnologie et l’exploitation des ressources énergétiques marines. » Tel est l’objectif principal du mémorandum d’entente qui vient d’être signé entre le gouvernement malgache, via le Ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue (MPEB) et l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue. Un partenariat stratégique qui « vise également à promouvoir la sensibilisation des jeunes aux enjeux environnementaux, afin de développer une génération d’entrepreneurs et de leaders capables de concilier développement économique et préservation de l’écosystème marin. » Le partenariat entre les deux entités comporte plusieurs axes de développement, à savoir : la mise en place de programmes de formation spécialisés, le soutien à l’entrepreneuriat dans les métiers de la mer. La recherche scientifique fait également partie des axes fondamentaux de ce mémorandum d’entente.
Pour l’Afrique
Ce partenariat stratégique met en exergue la place de la jeunesse africaine comme étant un acteur clé dans la transition vers une économie bleue durable. Il témoigne également de l’engagement des deux parties « envers une gestion durable et responsable des ressources marines africaines. »
Il est, en effet, indéniable que l’économie bleue représente un potentiel immense pour le développement économique du continent, et de Madagascar en particulier. Avec ses 5 603 km de côtes et sa riche biodiversité marine ainsi qu’une population majoritairement jeune, la Grande île dispose de suffisamment de leviers pour faire face aux défis inhérents à la pauvreté, au chômage et à la dégradation de son environnement.
José Belalahy