« Il y a eu 40 morts et 60 blessés dans une attaque de l’armée israélienne sur une zone humanitaire d’Al Mawasi à Khanès », affirme la défense civile palestinienne tandis qu’ « un raid aérien de Tsahal a fait une dizaine de tués et 40 blessés dans le centre de la Syrie », soutient l’agence de presse syrienne Sana. Le chiffre des victimes civiles donne une idée de la conséquence de la guerre menée par l’État hébreu contre les organisations armées palestiniennes. C’est sans état d’âme que les forces israëliennes mènent leurs opérations sur des centres de commandement opérationnels du Hamas quitte à causer des dommages collatéraux.
Une paix de moins en moins envisageable
Les appels à un cessez-le-feu lancés par la communauté internationale n’ont eu aucun écho. Israël poursuit inexorablement son objectif, celui d’éliminer totalement les commandants de la branche armée du Hamas. Les opérations que mènent ses forces spéciales ont lieu que soit tenue compte la mort des civils qu’elles provoquent. Il est toujours fait état de la destruction de centres opérationnels de l’organisation palestinienne. Le cabinet israélien ne déplore pas les décès occasionnés au sein de la population, considérant qu’il s’agit de dommages inévitables. Les condamnations de l’Iran et de la Syrie n’y font rien car le gouvernement de Benyamin Nétanyahou entend poursuivre jusqu’au bout ses objectifs. Benny Ganz, qui n’en fait plus partie, a estimé qu’il était temps pour son pays de s’occuper sérieusement de la situation dans le Nord du pays face au Hezbollah et de se dresser contre l’Iran. Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah et l’armée israélienne échangent quotidiennement des tirs à la frontière qui les sépare. Un autre front est en train de s’ouvrir en Cisjordanie où une partie importante de la population a pris fait et cause pour ses compatriotes de la bande de Gaza .Aujourd’hui, le mot paix ne fait plus partie du vocabulaire des habitants de la région.
Patrice RABE
