Le vice-président de la Société est attendu à Tana dans les jours qui viennent pour entamer les négociations.
Madagascar et la Chine vont incessamment mettre en place une coopération stratégique dans les secteurs de l’industrialisation et des infrastructures. Le sujet a été longuement évoqué durant la rencontre bilatérale entre le président Andry Rajoelina et son homologue chinois Xi Jinping qui s’est tenue le 6 septembre dernier au Grand Palais du Peuple de Beijing. Au lendemain même de cette rencontre, les deux parties ont lancé les préparatifs pour la concrétisation de ce qui a été proposé. Aussi, le 7 septembre, le président Andry Rajoelina a effectué une visite historique et hautement stratégique, du siège du Groupe SANY situé dans la Province de Hunan. Fondée en 1989, l’entreprise SANY est connue et reconnue mondialement comme un leader global dans la fabrication de machines de construction, d’équipements miniers, et d’engins pour le béton et d’infrastructures énergétiques. Elle est présente dans 150 pays et compte désormais 60 000 ouvriers et 30 000 ingénieurs dans le monde. Cette entreprise chinoise est synonyme d’innovation, de qualité et de durabilité. Durant cette rencontre, le Président Directeur Général de SANY Group a exprimé son intérêt pour Madagascar et a exprimé ouvertement son désir d’implanter une usine de production sur le territoire. Le président Andry Rajoelina quant à lui, a aussi montré son enthousiasme pour accueillir la venue dans la Grande Île de cette grande firme internationale. Infrastructures. En effet, face au retard accusé par Madagascar dans le domaine des infrastructures notamment routières, ce projet ambitieux pourrait marquer un tournant décisif pour le pays, en apportant des bénéfices économiques et sociaux considérables. Parmi les avantages que pourrait apporter SANY Group figure la création d’emplois massifs car l’ouverture de cette usine pourrait générer des milliers d’emplois directs et indirects pour la population malgache. Des postes vont être créés à tous les niveaux, de la production à la gestion, en passant par la logistique et le service après-vente. Ce projet pourrait non seulement offrir des opportunités d’emplois, mais aussi contribuer à la réduction du chômage dans le pays. Madagascar pourrait aussi bénéficier du développement des compétences locales. Il a été discuté durant la visite qu’en plus de la création d’emplois, SANY prévoit aussi de mettre en place des programmes de formation pour les techniciens et ingénieurs malgaches, portant sur l’utilisation, la maintenance et l’optimisation des machines de construction et d’autres équipements lourds. Cela permettrait d’élever le niveau de compétence de la main-d’œuvre locale et de la rendre compétitive à l’international. La venue de cette entreprise provoquera aussi le renforcement et le développement de l’industrie nationale. Avec une usine de production sur le sol malgache, le pays pourrait devenir un centre stratégique pour l’exportation de machines de construction en Afrique. Par ailleurs, ce projet pourrait également encourager l’émergence d’autres industries connexes, créant ainsi un écosystème industriel dynamique. Réputée pour son engagement en faveur de l’innovation technologique, SANY pourrait favoriser le transfert de technologies avancées, ouvrant la voie à des améliorations significatives dans les secteurs de la construction, des infrastructures et de l’énergie. Cette modernisation contribuerait à accroître la compétitivité économique du pays sur la scène internationale.
45 minutes
D’après son PDG, la durée de fabrication d’un engin chez SANY Group est de 45 minutes. L’usine peut continuer à tourner même dans le noir sans lumière. Toutes les chaînes de fabrication d’engins sont connectées en un même réseau et tous les services sont contrôlés par informatique y compris le stockage. La venue du groupe aura aussi des impacts sur les infrastructures au pays. SANY pourrait accélérer la réalisation de projets d’infrastructures essentiels, tels que la construction de routes, de ponts, de ports et d’infrastructures énergétiques. Nul n’ignore que ces projets sont cruciaux pour le développement économique et social, et l’entreprise pourrait jouer un rôle central dans leur réalisation. Par ailleurs, cette entreprise chinoise est également impliquée dans des projets d’énergie renouvelable, notamment l’énergie éolienne. Une collaboration dans ce domaine pourrait permettre à Madagascar de diversifier son mix énergétique et de développer des solutions durables pour l’avenir. Une collaboration avec le groupe SANY constitue ainsi une opportunité historique pour Madagascar. « Nous souhaitons industrialiser Madagascar et lutter contre le chômage », a martelé le président Andry Rajoelina durant la visite. Il se dit prêt à tout faire pour encourager la venue de cette grande société de construction d’engins, tout en soutenant que Madagascar est un partenaire stratégique pour SANY groupe car le pays dispose d’une main-d’œuvre jeune et qualifiée. Dans les jours à venir, le vice-président de SANY Group en charge des exploitations à l’international se rendra à Madagascar pour lancer les négociations en vue de la concrétisation de ce dossier. De son côté, le PDG du groupe a déclaré : « Vous pouvez envisager un projet pour résoudre les problèmes d’électricité à Madagascar. On veut vous aider là-dessus ».
Davis R
Tout au conditionnel !!!
Le chef du premier état du monde en partenariat avec le chef du denier état du monde….ou presque ??
Qui va gagner ??
la charety gasy…..
45 minutes dans le noir pour un engin, OK, mais par contre il est difficile de concevoir que cette usine entièrement automatisée pourrait créer des milliers d’emplois en un clin d’œil, comme l’article le suggère. Sinon, c’est une belle opportunité qu’il ne faudra pas rater, pour le futur de l’île, à mon avis, sauf qu’il ne faut pas penser que cela va être tout gagnant uniquement pour la partie malgache et par la suite, s’apercevoir que ce n’était pas caritatif et être déçu comme d’habitude. Avec la production d’engin sur place, beaucoup d’importations, provisoires ou non, pourront ainsi être évitées, ce qui va booster à terme le pays, à condition d’avoir l’esprit de « donner » avant d’espérer de « recevoir » comme c’est le cas que l’on remarque trop souvent.
Encourageant !!
Ho avy alohany usine Gasycar ve zany ry zareo sa après ? lol