Comme chaque année, le niveau de l’eau ne permet plus le fonctionnement de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, en cette période de sécheresse. Bien que cette centrale dispose de plus de générateurs, la moitié d’entre eux ne peuvent pas fonctionner.
Les coupures d’électricité sont inévitables dans la ville d’Antananarivo et ses environs. C’est ce que la Jirama a déclaré hier, dans son communiqué. Selon les explications, ces coupures sont dues à la baisse du niveau des barrages hydroélectriques, marquant la période d’étiage. À noter que la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, qui produit habituellement 125 MW, alimente principalement la capitale. Cependant, la production est fortement impactée par le niveau de l’eau, nécessitant un débit de 48 m3/s pour faire fonctionner les quatre turbines de la centrale. Avec la saison sèche en cours, le débit d’eau a chuté à 29 ou 30 m3/s, réduisant la capacité de production à seulement 60 MW. Ainsi, seules deux des quatre turbines sont en service durant la journée, obligeant la JIRAMA à appliquer des coupures de courant tournantes d’environ deux heures, entre 9h et 17h.
Dénouements. Pour atténuer ces perturbations, la Jirama prévoit plusieurs solutions. Des prévisions météorologiques favorables laissent espérer des pluies artificielles sur les barrages d’ici la fin de la semaine. Cette option – si elle pourra se réaliser – permettra à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka de produire plus, et de renforcer ainsi la puissance injectée sur le RIA (Réseau interconnecté d’Antananarivo). Par ailleurs, les centrales thermiques fonctionnant au fioul lourd ont été mises en marche, bien que celles-ci puissent également être affectées par la chaleur excessive, entraînant des coupures supplémentaires.
Antsa R.