Le 29 août 2024, cinq otages de Marotsipoy ont été abattus par leurs tortionnaires quand les proches n’ont pas pu rassembler la somme exigée pour leur libération. Trois de ces défunts étaient les fils de trois frères dont le pasteur Léon Mamy Rabeharivololona. L’une des victimes est un enseignant en matière scientifique au Collège d’enseignement général (CEG) du village. L’autre un bachelier avec mention « très bien », il a un jumeau. La quatrième victime est le beau-frère de l’un des trois. Le cinquième mort est un proche de la famille. Leur enlèvement s’est déroulé au début du mois d’août. Ces décès ont déclenché une vaste opération de l’État. Une opération en collaboration avec les trois corps armés: la police, la gendarmerie et les militaires. La présence des forces spéciales comme le groupement de sécurité et d’intervention spéciale (GSIS) et la force d’intervention de la police (FIP) ont envoyé des éléments sur place jusqu’à maintenant. C’est pour dire que la traque des kidnappeurs s’intensifie. Rien que pour le chef-lieu, plus de 8 cas d’enlèvements ont été répertoriés. Pour l’ensemble de la commune rurale, une quinzaine de cas ont émaillé ces quatre dernières années.
Maminirina Rado
