« Almanach et tetiandro merina » par Ranaivo Andrianasolo
Un vaste thème dans l’ère des temps actuels, « Almanach et tetiandro merina » va être exposé par le doctorant en histoire Ranaivo Andrianasolo au musée de la Photographie dans la matinée à 10 h. À l’heure actuelle, une tendance collective à regarder de nouveau dans les pratiques héritées des ancêtres fait son chemin. Laisser parler les chercheurs sur de tels thèmes pourrait éclairer de manière dépassionnée les traditions. Comme beaucoup de civilisations, Madagascar cherchait à décrypter et adapter sa trajectoire à travers le temps, d’où la nécessité d’un calendrier.
Ljo chez O2xygen
Ljo va chanter au 02xygen Antanimena ce soir à 20 h. La star aux titres phares comme « Ino tianao », « Ramalala », « Wah niny »… est quelque peu en perte de vitesse. C’est dire du bouillonnement du paysage musical de la variété à Madagascar actuellement. Les apogées autant que les baisses de régime se font en l’espace de quelques années. Les jeunes aux dents longues qui arrivent derrière sont nombreux. Cependant, le nom de Ljo est indétournable de la musique malgache de ces quinze dernières années, son fanbase est solide à Tananarive ou ailleurs.
Un tour à deux avec Jeneraly et Tsiakoraka
Deux formations phares, Jeneraly et Tsiakoraka vont être à l’affiche au Pavé Antaninarenina aujourd’hui à 19 h. Le premier est plutôt spécialisé dans des chansons singulières, avec un blues immense dans les textes. Une petite révolution à l’époque. Le second a été un astre coupé en vol après le décès de son lead vocal charismatique. Avec des titres cultes, qui ont bercé toute une génération, « Tamboho », un constat amer et puissant des ravages du temps sur les hommes et les lieux. Ou la balade dans le top 50 de tous les temps, « Tia hahita anao ».
Nabaoh et ses 25 années de scène
Antsahamanitra accueille une ancienne gloire de la variété nationale. Nabaoh va fêter ses 25 années de scène à partir de 14 h 30 ce jour. La nostalgie est devenue un fonds de commerce ces derniers temps, et ce n’est pas seulement à Madagascar mais presque dans le monde entier. Pendant les années « boys band », les jeunes malgaches ont voulu suivre le rythme imprimé par les Backstreet Boys, N’sync… et les bals des jeunes de l’après–midi, une institution dans la capitale et ailleurs. Ainsi, Nabaoh est né avec un brin de succès au fil de sa carrière.
La grande messe Coliseum avec Ambondrona
Ambondrona tentera de remplir à nouveau le Coliseum Antsonjombe dimanche à partir de 15 h. Jusqu’ici, c’est le seul groupe tout genre musical confondu à être à la hauteur de ce stade de 30 000 places, selon le cahier des charges. C’est–à–dire s’y attaquer en solo, sans aucun renfort d’autres têtes d’affiche. Lors du premier défi au Coliseum, les billets ont été dilapidés quelques jours avant le spectacle et annoncés à grands renforts de tam–tam. Ambondrona est l’un des rares groupes à proposer des tickets à 5 000 ariary.
Kazar dans le jardin du rock tananarivien
Milon Kazar est de passage à Madagascar, un passage assez remarquable avec un concert à Antsirabe. Tamatave attend son tour, une autre ville du métal malgache. Puis ce sera au tour de Tananarive de se confronter aux riffs durs de cette formation légendaire. La date est fixée pour le 29 septembre, dimanche, à 16 h au Karibotel Analakely. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les métalleux et métalleuses de la capitale. « Baroho », « Aloka », « Mpanota » sont autant de titres cultes indélébiles dans le patrimoine du rock malgache.
Maminirina Rado