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mercredi, octobre 2, 2024
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Mouvement Gasikara : 279 candidats aux communales pour une nouvelle pratique politique

Longtemps dominé par la rivalité entre le Tiako i Madagasikara (TIM), soutenu par ses alliées dans une alliance souvent conjoncturelle, et le parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) avec les partis de la mouvance présidentielle, consécutive à la montée d’Andry Rajoelina au pouvoir, le paysage politique malgache est en pleine mutation. De nouvelles forces sont en train de faire bouger les lignes et secouer l’establishment. Parmi elles, figure le Mouvement Gasikara, dirigé par le député du IIIe arrondissement, O’Gascar Fenosoa Mandrindrarivony. Ce dimanche, le mouvement a présenté, au Bypass, ses candidats aux prochaines élections communales et ses conseillers communaux. Il a, en effet, aligné 279 candidats pour ce rendez-électoral.

Changement. Avec des femmes et des hommes animés par leurs convictions personnelles et avec leurs propres moyens pour apporter une « nouvelle pratique politique » au niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées, le Mouvement a choisi sa position. « Nous ne sommes pas une troisième force qui se trouve entre les deux principales entités politiques mais une troisième force qui propose un changement de la pratique politique et mettra fin à l’éternelle rivalité entre elles et à leurs vengeances politiques », a d’ailleurs indiqué le député Gascar Fenosoa dans son allocution. En effet, en attendant la liste définitive de la CENI, le Mouvement Gasikara se trouve en deuxième place des forces politiques qui ont pu aligner le plus grand nombre de candidats, derrière la mouvance présidentielle Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina et devant la plateforme Firaisankina. Le mouvement se trouve déjà dans la peau d’une force politique de premier plan.

Julien R.

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3 Commentaires

  1. Si la nature a horreur du vide est une notion admise ; la politique a horreur du hasard n’est pas à écarter.
    De quoi s’agit il au juste ? D’ un parti politique qui jette une bouteille à la mer ? De coterie en mal de doctrine ? De pionniers du « asa tana- maro » ? Des casse- cou déterminés à s’accaparer du pouvoir ? Pour en faire quoi ? Pour travailler dans quelle direction ? Quelle orientation ?
    Et Vogue la galère.

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