
Les réserves d’eau à Tsiazompaniry doivent être gérées de manière optimale, pour éviter une pénurie d’eau, selon la Jirama. Cette réserve assure l’approvisionnement des centrales hydroélectriques et permet la production d’eau potable pour la Capitale.
Une descente sur le site de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, organisée pour les médias, a permis de constater l’ampleur du problème auquel est confrontée la Jirama. Le niveau de l’eau a chuté de manière inquiétante, mettant en péril la production d’électricité sur cette installation cruciale et également au niveau des autres centrales hydroélectriques comme Antelomita et Farahantsana, qui dépendent toutes des réserves de Tsiazompaniry. « Actuellement, le débit d’eau enregistré est de 23 m³/s, soit moins de la moitié des 48,8 m³/s nécessaires au bon fonctionnement des quatre générateurs de la centrale. En conséquence, deux des quatre générateurs ont dû être arrêtés, réduisant la production à 38 MW, bien en dessous de la capacité maximale de 120 MW », a expliqué Manda Niaina Nomena, DG adjoint chargé de la production d’électricité au sein de la Jirama. Cette diminution de production entraîne des coupures d’électricité fréquentes et prolongées, rendant la situation difficile pour les usagers.
Attentes
Selon la Jirama, des solutions à long terme sont déjà en cours de mise en œuvre. Un projet de construction d’un nouveau barrage en amont est à l’étude, permettant de stocker 400 millions de mètres cubes d’eau et d’assurer le fonctionnement de la centrale tout au long de l’année. Néanmoins, ce projet nécessitera quelques années avant d’être achevé. En attendant, la Jirama prévoit de renforcer le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) avec la mise en service d’une nouvelle centrale thermique de 50 MW à Ambohimanambola, prévue pour juin 2025. Fonctionnant à l’huile lourde, cette centrale sera plus économique que les générateurs thermiques actuels, qui consomment jusqu’à 14 000 litres de carburant par heure pour produire 30 MW au niveau du TAC Ambohimanambola. Face à cette crise, la Jirama espère pouvoir déclencher des pluies artificielles dans les prochains jours pour tenter de stabiliser les niveaux d’eau. Selon les informations, le stock d’eau à Tsiazompaniry, essentiel pour la production d’eau potable et l’alimentation des centrales hydroélectriques, pourrait s’épuiser d’ici novembre s’il ne pleut pas. La situation reste critique, et la Jirama doit jongler avec des solutions temporaires pour éviter l’aggravation de cette crise.
Antsa R.
Salama namako ô,
O RY MPITONDRA FANJAKANA O. Tena tsy mahay nama ianareo a. Zao ve ianareo vao mahita sy mahatsapa fa ho loza ity manjo antsika ity. Mbola rahoviana vao ho avy ny orana! NON TENA SINCEREMENT TENA TSY MAHAY NAREO ARY EKEO IZANY. ARY REHEFA TSY MAHAY DIA MIANARA ALOHA ZAY VAO MIANARA MIASA. Fianarana lety samy nahita ka aza mifampidera taimby. Raha ho avy aza ny orana androany, angaha ianareo tonga dia hahita ny fisondrotry ny hahavon’ny rano any Andekaleka na Tsiazompaniry s,snsns. Afaka iray volana fara fahaingany vao hahita fiakarana ianareo RAHA HO AVY FOANA NY ORANA. MBA ASIVO FISAINANA NAMA. Jereo ho’a ny any Frantsa (tanindrazan’i Mamimbahoaka) manana « barrages hydroélectriques amin’ny rano mamy firy izy, fanampiny misy ny barrages andranomasina (Barrage marée motrice de la Rance, efa notsidihinay io, Tompoko) ankoatr’izay ny Eolienne na andranomasina na antampon-tanety, sy ny energie solaire ary ny nucléaire. Toa mandeha mivoaka sy miditra toa lelonjaza ihany ianareo kanefa asa, manao shopping fotsiny angaha, fa tsy miraharaha izay hahasoa ny mpiray tanindrazana. Dia hoe MASINA NY TANINDRAZANA! Manongo tena rehefa mijery FB mahakasika an’i Mamimbahoaka (nitomany aho hoe katsaka tsaramaso voanjobory). MIHEVERA RE!
Si ces incompétents qui nous gouvernent auraient pensé à construire des stations d épuration etde valorisation de l eau au lieu de dépenser le peu d argent disponible et des gros crédits pour des projets présidentiels à l utilité encore à prouver. On n en serait peut être pas là.
Madagascar pays roi de la mauvaise gouvernance.
Et sinon, reboiser le bassin versant et lutter contre la déforestation ?