C’est avec un côté presque mystique que le candidat de Tiako Madagasikara, Tojo Ravalomanana a été présenté, samedi dernier, lors du culte d’action de grâce organisé à Faravohitra. Il se sent investi d’une mission : apporter le changement que la population attend et redorer le blason de la ville des Mille.
« C’est un Ravalomanana qui succède à Ravalomanana »
L’opposition, incarnée à Antananarivo par le candidat du TIM, est décidée à conquérir la mairie de la capitale. Le discours de Marc Ravalomanana prononcé à l’issue du culte a été, on ne peut plus clair : il ne peut laisser la population dans la situation critique où elle se trouve. Pour lui, il s’agit d’une mission qu’il faut honorer. Il a insisté sur l’état de pauvreté des Malgaches. Il a répété que c’était un devoir auquel le TIM ne pouvait pas se soustraire. Comme il ne pouvait pas lui-même l’assumer, il a passé le flambeau à son fils,Tojo Ravalomanana. Il l’a fait d’une voix empreinte d’émotion. Ce dernier a repris les mêmes thèmes durant son allocution. C’est une figure emblématique du parti qui est en lice pour ces élections communales. Le symbole du fils qui va continuer l’œuvre du père est très fort et pour les électeurs, le prestige du nom est indéniable. La tâche qui attend le candidat et son équipe est titanesque. C’est maintenant sur le détail des projets qu’ils vont mettre en œuvre que va se fonder le jugement des citoyens. Ils vont partir de très loin et remettre de l’ordre dans l’organisation de la commune. Il ne suffira pas d’un simple réaménagement, mais d’une véritable refonte des structures. Les autres candidats ont aussi leurs projets et ils ont des propositions qui peuvent être prises en compte. La campagne électorale va commencer officiellement le 19 octobre et elle permettra de jauger l’impact des déclarations des candidats. Le nom du fondateur du TIM est toujours un atout important pour celui qui lui succède. « Vous vouliez un Ravalomanana, c’est un autre Ravalomanana qui est dans la course », a conclu le porte-fanion de l’opposition.
Patrice RABE
Il faut dépasser le culte de la personnalité déjà avec Rainilainga qui ne se cache plus pour mettre en avant son fils ARENA dans des magouilles » manarapenitra » . Les Malgaches doivent apprendre que la démocratie est d’une noblesse et seul paramètre de choix sera à l’issue des débats d’idées avec les programmes précis faisant la différence . Le charisme aussi importe beaucoup et parions que Radomelina va malhonnêtement donner un coup de pouce à sa candidate pédante sainte-nitouche avec les fanampiana tsinjo etc …
Oui