
Deux infrastructures importantes ont été inaugurées hier dans l’Avaradrano.
Une véritable affaire d’État
La lutte contre la corruption est placée comme la priorité des priorités au niveau du ministère de la Justice. Le ministre récemment nommé Benjamin Rakotomandimby entend mener un combat sans merci contre ce fléau. Lui-même connu et reconnu par ses pairs pour son intégrité et sa droiture. « Je n’ai pas d’autre vision à part cela », a-t-il déclaré hier, devant un parterre d’invités composés entre autres de chefs d’Institution et de parlementaires. Le ministre de faire savoir que la lutte contre la corruption et l’assainissement du milieu de la Justice sont les principales missions qui lui ont été confiées. Ce serait la raison pour laquelle le président Andry Rajoelina l’a nommé à ce poste. L’exemple vient d’en haut. Le Garde des Sceaux a réitéré hier que tout au long de sa carrière, il n’a jamais fait de corruption et ne le fera jamais. Benjamin Rakotomandimby a aussi profité de cette occasion pour vanter les qualités du président Andry Rajoelina qui, selon lui, « est un homme juste ». « Depuis que je le connais et durant ma carrière en tant que magistrat, procureur général de la loi, procureur général près la Cour Suprême, et maintenant ministre, je n’ai jamais reçu d’ordre ni d’intervention venant de lui qui serait contraire à la loi ou relevant d’un abus », a fait savoir le numéro Un de la Justice.
Nombreuses victimes
Le ministre reconnaît toutefois que la Justice figure en tête de liste par rapport à l’indice de perception de la corruption au niveau de l’Administration publique. Il entend ainsi redorer le blason et restaurer la confiance de la population vis-à-vis de la Justice. Et il bénéficie du soutien du chef de l’État pour y parvenir. Hier, Andry Rajoelina a encore pointé du doigt le problème d’accaparement de terrains qui fait de nombreuses victimes à travers le pays. Le locataire d’Iavoloha ordonne ainsi le démantèlement total des réseaux qui opèrent derrière cela et exige la mise en place d’une stratégie efficace et d’une section spéciale anti-voleurs de terrains au niveau du département de la Justice. Tout en incitant une collaboration étroite entre le ministre de la Justice et le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption. Les deux responsables ont ainsi reçu l’ordre de s’attaquer immédiatement à ce fléau. Le chef de l’État a aussi annoncé que désormais, les auteurs d’accaparement de terrains feront l’objet d’une poursuite pénale. Selon ses dires, une loi y afférente sera proposée incessamment.
Manarapenitra
Deux infrastructures importantes ont été inaugurées hier du côté d’Ambohidrabiby. Il s’agit du nouveau bâtiment du tribunal de première instance et de la nouvelle prison manarapenitra destinés au district d’Avaradrano. Deux infrastructures répondant à l’objectif du régime de mettre en place une justice et des services publics proches du peuple. Construit sur une superficie de 3327m2, le tribunal d’Avaradrano est composé de 18 bureaux, 2 salles d’audience, 2 salles de délibération, 2 bureaux d’archives, et 1 kiosque d’informations. Cet établissement moderne est équipé entre autres de 20 ordinateurs, 20 imprimantes, 2 imprimantes multifonction et 32 caméras de surveillance, avec un accès hautement sécurisé nécessitant l’utilisation d’un badge spécifique. Selon le ministre Benjamin Rakotomandimby, 563 000 personnes issues de 39 communes du district d’Avaradrano vont bénéficier des services de ce tribunal. Il s’agit du 46ème tribunal existant au pays. Neuf établissements de ce genre ont déjà été réalisés sous le mandat du président Rajoelina. Trois autres sont actuellement en cours de construction, a expliqué le ministre. Outre le tribunal, une prison aux normes, respectant les droits de l’homme a également été inaugurée hier à Ambohidrabiby. La capacité d’accueil est de 900 détenus. Durant la cérémonie, le chef de l’État a remis des véhicules fourgons cellulaires.
Davis R.
Salama namako ô, mampme be ireto mijery ny lohatenim-baovao, amin’ny sary, anisan’io, etsy ankilany hoe « prôner le fihavanana » ary eo ankilany ny tsy nahafahan’ny mpanao gazety hanatrika ny fotoam-panokafan’ny Antenimieram-pirenena. Ny Tribonaly hatsangana fa ny fitsarana ny olona tsy miova fa eo ihany. Hoe hiady amin’ny kolikoly!!!! Aoka re ramatoa! Sarotra be satria ny ao ambony mihitsy ho’a no mikolokolo an’io kolikoly io (ohatra Romy Voos). Hoe ny fihavanana!!! Fa iza no nanimba an’io e? Tsy ny ao amin’ny fitondrana kpa ve? Satria tsy manaiky ny hifanatona latabatra boribory satria hitany fa ho resy lahatra, dia rehefa mitady haneho hevitra ny olona, andalambe, dia tifitra baomba no atao, mandratra mihitsy ary raha heverina aza, mitady hamono koa inona ny fihavanana hita amin’izany. Mpiatsaraivelatsihy! Izany aloha dia tsy handova ny lanitra mihitsy e! Ny zon’ny olona fototra no lavan’ny mpitondra fanjakana, manao didy jadona sy ramatahora. Ny mpanao gazety natao hampita vao amin’ny valala tsy mandady harona no indro sakanana!!! Mais qu’est-ce que c’est cette manière cavalière? MATAHOTRA FARANY IZAY ZOKINY NY MPITONDRA SATRIA TSY MANAO NY MARINA MIHITSY!
Mba fanontaniana kely aloha hoe : efa niaina izany atao hoe didijadona izany ve ianao aloha ? na ny fanakanana ny olona tsy haneho hevitra tamin’ny andron’i Ravalomanana aza mbola tsy azo lazaina hoe didijadona, fa mba fomba ny miteny. Ary raha jerena koa anie, ny firenena rehetra izay nandalo didijadona dia mandroso avokoa ankehitriny e ! Fa tsy hoe sakanana ianareo tsy hanakorontana fiainambahoaka dia hoe didijadona. Raha misy ny fitondrana tena tsy manao didijadona araka ny fiheveranao azy dia izao fitondrana izao. Iza no tsy miteny amizao ? iza no tsy maneho hevitra ? Raha ny resaka kolikoly. Antony maro no mahatonga izany. Tsy ny mpitondra no mitsara, fa ny mpitsara. Sa lazainareo fa olon’ny fitondrana avokoa ireo mpitsara ireo ? Zanaka malagasy avokoa ireo.
Si le niveau de perception de la corruption de l’administration publique est élevé dans l’ espace de la justice, c’est que toutes formes de spoliations domaniales ne sont possibles qu’ avec la complicité et la connivence des décisions de justice.
Si on veut réellement lutter contre le fléau, il suffit de décortiquer des jugements rendus par le TPI pour pouvoir déceler les faux et usages de faux porteurs de maquillages épais pour faire croire à qui de droit que la demande de prescription acquisitive a été faite selon le respect du droit. La malversation s’en suit chaîne de corporatisme aidant.
Un cercle infernal en âme et conscience. Le tournis des gens et la tourmente.
Le fléchissement est accordé, lorsqu’il est dit qu’au sein de l’entité,on ne peut chanter Les saints et les anges.
La déterminations des dirigeants ne suffit pas pour combattre les réseaux d’accaparement de terrains. La lutte doit commencer au sein du ministère de l’aménagement de territoire. Avec tous les terrains non enregistrés, sans cadastres, des documents introuvables, la situation risque de se perpétuer. Mais avant de résoudre tout ca, la balle est dans le camp des juges.
Le régime avec son PDt et son sénateur aux allures de clown n’ont pas encore compris qu il faut. Changer les lois et de rendre par la séparation des pouvoirs législatif/exécutif/judiciaire effectif et non par des paroles dont plus personne ne croient.
J’ai failli m’étouffer, mais alors!! ça c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. L’ accaparement des terres ne peut se faire qu’avec la complicité (passive ou active) des dirigeants et notamment des juges, Il faut d’abord faire des purges chez les dirigeantsn à commencer au sein de cette institution. Qui peut le faire ? Qui ose le faire? On est bien dans un pays qui respire la corruption jusque dans la moelle, non ? Et pourtant les temples et églises sont inondés de monde le dimanche ! Chercher l’erreur!
Tous commentaires sont exacts mais sont des paroles et des pensées sans suite si on ne commence pas à faire sérieusement et on dit que le poisson commence a puer par la tête donc c’est d’en haut qu’il faut commencer à donner l’exemple !!!