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mardi, octobre 22, 2024
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Justice et Paix : « Il faut parler de compétition et non de bataille rangée »

La deuxième Commission épiscopale Justice et Paix s’est tenue cette année 2024, du 15 au 18 octobre. La Commission a sa propre méthode selon l’enseignement social de l’Église pour aider tous ceux qui recherchent la vérité : voir, discerner, agir, célébrer. Elle a tenu à rappeler une fois de plus que faire de la politique, c’est servir le peuple tout entier sans rechercher ses propres intérêts ni pour son groupe ni pour son parti, encore moins pour son clan. Selon l’enseignement du pape Paul VI et cité par le pape François : s’impliquer dans les affaires politiques n’est pas de la responsabilité directe de l’Église, toutefois elle ne peut pas s’y dérober car la politique est le sommet de la vie, de l’amitié et du service pour le peuple dans la poursuite du bien commun. 

Appel aux responsables

Elle a également son mot à dire concernant l’élection du maire et de ses conseillers. C’est intéressant de voir la majorité des gens qui sont intéressés à voter, mais il y a aussi ceux qui ne sont pas enclins car ils pensent que cette élection ne changera rien. « Alors nous faisons appel aux responsables pour une préparation sans faille de cette échéance électorale pour un scrutin selon les règles et dans la vérité conformément à la loi et à la justice. Il est demandé aux politiciens d’avoir une attitude considérant l’autre non comme son ennemi mais comme son adversaire… Il faut parler de compétition et non de bataille rangée car tous nous devons nous considérer comme de vrais patriotes prêts à se sacrifier pour le pays. L’appel s’adresse à nous, chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté, à prendre nos responsabilités…».

Recueillis par Dominique R

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1 COMMENTAIRE

  1. Vivre Pour la politique n’est pas une mauvaise pratique par rapport à vivre De la politique. À cet effet, la voix de l’Église s’entend bien dans la mesure où elle évolue dans un environnement, entre autres, politique. Et les messes basses n’ apporteront que bourdonnements .
    Néanmoins la frontière entre église et état a toujours été faite de porosité androïde d’où l’expression : » mpitolona tsy masina an- kianjany « . Dia ahoana koa ?

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