« Le Liban est en danger de mort et de dislocation ». C’est le constat amer de Jean Yves Le Drian, l’envoyé spécial français au pays du Cèdres, mais il n’empêche pas les efforts diplomatiques d’être menés pour ramener la paix dans cette région du monde. La guerre menée par Israël contre le Hamas et le Hezbollah s’intensifie et l’espoir de voir une trêve s’installer pour permettre aux populations de retrouver leurs terres en toute quiétude et aux otages de revenir sains et saufs chez eux paraît encore lointain.
Une paix encore difficile à trouver
Les bombardements israéliens sur le Liban et sur Gaza continuent. Tsahal maintient et accentue la pression sur le Hezbollah et le Hamas. Son porte-parole a annoncé la mort du remplaçant de Hassan Nasrallah, Hassan Safieddine, dans une frappe aérienne menée à Beyrouth. Dans ce contexte, il est difficile de parler de trêve alors qu’un sommet de la paix qui avait lieu ce week-end au Caire a tourné court à cause des nombreuses divergences entre les participants. La France a pris le relais en organisant, hier, une conférence internationale sur le Liban à Paris. Elle se tenait en réponse à un appel de fonds de l’ONU en faveur des personnes déplacées au Liban. Le résultat a largement dépassé les espérances puisque près de 800 millions de dollars de dons ont été récoltés pour des aides humanitaires et 200 autres millions réunis au profit de l’armée libanaise pour lui permettre de jouer pleinement son rôle dans le pays. Le président français et son ministre des Affaires étrangères ont salué le succès de cette réunion internationale. Il est cependant à noter qu’elle n’a pas vu la participation des États-Unis, d’Israël et de l’Iran. On constate cependant que des avancées ont eu lieu. Mais le chemin de la paix est encore difficile à parcourir.
Patrice RABE
La paix à Beyrouth semble bien loin face à un voyou de premier ministre génocidaire et colonialiste.
Le LIBAN est un pays souverain et indépendant . ISRAËL enfreint le droit international – une fois de plus- en menant des massacres sur le territoire libanais sous quelque prétexte que ce soit.
Ce qui interpelle, c’est la tolérance ,voire la complicité des anciens colonisateurs face à l’ hémorragie de tuerie délibérée.
Les mascarades de réunion et d’ agitations font partie des intrigues de théâtre.