Des Tananariviens l’ont observé. Ces derniers jours, le ciel de la Ville des Milles a été voilé par un smog qui est souvent lié à des brûlis végétaux. Un signe de la dégradation significative de la qualité de l’air est observée à Antananarivo depuis trois jours. La Direction générale de la météorologie (DGM), dans un bulletin publié hier, fait état d’un fait alarmant : « les concentrations des particules fines PM2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont 5 à 9 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Ambatobe, Amboditsiry (MADA-AQ) et Andranomena (Ambassade des États-Unis). » La situation ne s’améliore pas. Du moins, pour les trois prochains jours durant lesquels « les conditions météorologiques sont prévues rester favorables à l’accumulation des polluants, et la qualité de l’air pourrait rester malsaine pour tout le monde, surtout en fin de journée. »
José Belalahy