L’arrivée de la pluie, suffisamment abondante pour rehausser le niveau d’eau du barrage d’Andekaleka permettrait d’augmenter la production d’électricité de la société nationale d’électricité et d’eau Jirama. Aussi les autorités en charge de l’énergie ont-ils envisagé depuis plusieurs semaines la provocation de pluies artificielles afin d’alimenter suffisamment le barrage, permettant d’atteindre le plein potentiel de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. Pour le moment, il n’en est rien. Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures a annoncé cette semaine que les conditions météorologiques permettant de provoquer des pluies artificielles ne sont toujours pas réunies. Le dernier, sinon l’unique épisode réussi de provocation de pluies artificielles, date du mois d’août, après lequel, le recours à une technologie avancée pour créer des nuages artificiels et de la pluie artificielle, a alors permis d’augmenter le niveau d’eau et à produire suffisamment d’électricité, et réduire considérablement les coupures de courant. Mais cette initiative n’a eu qu’un impact éphémère. Les effets des pluies artificielles, d’il y a quelques mois, n’ont pas duré bien longtemps, faute de conditions favorables permettant de provoquer à nouveau des pluies artificielles.
Selon les dernières prévisions météorologiques, les zones autour de la capitale et des régions des Hautes Terres centrales ne connaîtront que des pluies intermittentes, insuffisantes pour faire augmenter de manière satisfaisante, le niveau d’eau du barrage d’Andekaleka.
Hanitra R.
