Commencée dans la colère et l’agitation, la semaine s’est finalement terminée dans le calme. Le soufflet semble être retombé ce week-end. La baisse des délestages et le retour de l’alimentation des conduites d’eau dans les quartiers y ont certainement contribué. La mise en garde solennelle du préfet entouré des membres de l’EMMO NAT est venue scénariser un retour à une situation normale. La présence des forces de l’ordre, même si elle jouait un rôle dissuasif, n’a pas été la cause principale de cette accalmie.
Une situation en train de se normaliser
C’est avec une certaine rage que des consommateurs sont descendus dans la rue ces derniers jours. Ils manifestent leur frustration face à ces épreuves qu’ils subissent quotidiennement. Ils avaient l’impression d’avoir été abandonnés par le pouvoir qui les avait assurés d’un retour rapide à la normale. Les explosions de colère dans certains quartiers ont commencé à inquiéter les autorités. Les responsables de la jirama et le ministre de l’eau sont montés au créneau et ont expliqué les raisons de ces coupures d’eau et d’électricité à répétition. Ils ont mobilisé tous les moyens à leur disposition pour remédier à une situation en train de déraper. Les camions porteurs d’huile lourde devant alimenter les turbines des centrales thermique sont venus de Toamasina et ont permis de réalimenter le citcuit de distribution électrique. Malgré cela, les manifestations ont pris uine tournure violente dans certains endroits. Les autorités ont affirmé qu’elles étaient provoqués et qu’il y avait des meneurs. La réaction des forces de l’ordre a été très ferme. Pour donner un caractère légal à ces dispositions prises pour assurer le maintien de l’ordre, le préfet leur a délivré un ordre de réquisition en bonne et due forme. Cette décision a provoqué de nombreux remous au sein de l’opinion, mais ce week-end, les membres de l’EMMONAT n’ont fait que de la dissuasion. Ils n’ont pas eu à intervenir puisque les délestages et les pénuries d’eau ont fortement diminiué.
Patrice RABE
Je pense qu’il y a une nuance entre le mot rage et frustration, La motivation n’est pas le même pour les manifestants. Certains sont enragés par des motivations politique. Et d’autres sont frustrés par le coupure de l’électricité. Pas la peine d’expliquer, vu les éléments de langage des opposants politiques.
Les mpisolelaka volomboasary qui soutiennent ce régime pourri voient partout des opposants et des motivations politiques . Diska lôka dirait l’autre avec les fankahalana etc et rien ne prédit que cette accalmie va durer surtout aucune garantie que ces pénuries d’eau et d’électricité seront résolus .Ce préfet n’est qu’un minable pantin !