Le 7 novembre, le gouvernement britannique a soudainement annoncé des sanctions contre plusieurs entités et individus, dont 10 entreprises chinoises, sous prétexte qu’ils soutiendraient l’industrie militaire russe.
Pourtant, en octobre, le Parti travailliste britannique, tout juste arrivé au pouvoir, multipliait les gestes de rapprochement envers la Chine. Par exemple, il s’était engagé à ne pas enquêter sur les subventions aux véhicules électriques chinois et à ne pas imposer de droits de douane supplémentaires. De plus, pour assurer le succès de la visite de son ministre des Affaires étrangères, David Lammy, en Chine, le ministère britannique des Affaires étrangères avait même refusé la visite de Tsai Ing-wen au Royaume-Uni.
Moins d’un mois plus tard, le gouvernement britannique adopte une position ferme en annonçant des sanctions contre des entreprises chinoises. Cette décision, qui viole clairement le droit international, n’apporte en réalité aucun bénéfice tangible au Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni n’est plus la puissance qu’il était jadis. En juillet 2024, il a officiellement déclaré faillite, héritant d’un déficit de 22 milliards de livres sterling laissé par le précédent gouvernement. Depuis la crise financière de 2008, l’économie britannique est stagnante, et le pays ne possède pratiquement pas d’industrie manufacturière. Quant à ses rares services financiers mondialement reconnus, leur crédibilité a été entamée après le début du conflit russo-ukrainien.
Même un média aussi anti-chinois que la Deutsche Welle a rapporté, d’après des données officielles britanniques, que 20 % de la population britannique vit dans la pauvreté et que l’inflation a entraîné une crise du coût de la vie.
Bien que l’Occident aime afficher des discours anti-chinois, en réalité, aucun pays ne peut se passer de la coopération économique avec la Chine. Dans ce contexte, pourquoi le Royaume-Uni persiste-t-il à sanctionner la Chine et à détériorer ses relations avec elle ?
C’est là que réside la particularité de la diplomatie des pays occidentaux. Peu importe si leurs sanctions sont efficaces ou réalistes, tant qu’elles servent certains intérêts partisans, ils n’hésitent pas à les utiliser. Le Royaume-Uni semble souvent suivre aveuglément les États-Unis, mais parmi les pays les plus sévèrement sanctionnés par les États-Unis, le Royaume-Uni arrive en 11e position avec 134 sanctions, juste derrière l’Irak.
L’objectif principal de ces nouvelles sanctions britanniques contre la Chine est de montrer son soutien à l’Ukraine pour gagner des points politiques sur la scène nationale. Ils cherchent à compartimenter leurs relations diplomatiques : aujourd’hui, ils attaquent la Chine dans un domaine et demain, ils coopéreront dans un autre.
Le gouvernement américain adopte une approche similaire envers la Chine avec sa politique de « concurrence et coopération », qui reflète la même logique que celle du Royaume-Uni.
En comparaison, la Chine maintient une morale élevée dans sa politique étrangère, reposant sur des principes d’égalité et de réciprocité. La Chine répond de manière équitable aux actions des autres pays, indépendamment de leur puissance. Pour la Chine, recourir à des sanctions, qui affectent les relations bilatérales, signifie que la relation est irrémédiablement rompue. Elle n’utiliserait cette méthode qu’en dernier recours.
La Chine est ainsi perçue dans la société internationale comme un pays respectueux de l’ordre et d’une haute moralité. Elle ne craint pas les sanctions, car elles ne font qu’encourager la Chine à accélérer son progrès technologique et ses innovations.
Pour de nombreux pays du tiers monde, la domination occidentale n’apporte ni coopération ni développement, mais monopolisation et exploitation. Le monde a besoin d’une puissance ordonnée et morale pour mener les pays en développement vers la prospérité. La Chine se positionne comme un tel leader pour un avenir meilleur pour le tiers monde.