Deux jours après l’ouverture de la campagne électorale des municipales, les candidats n’ont pas encore véritablement pris leurs marques. Pour quatre d’entre eux, il s’agit d’un tour de chauffe se résumant en descente dans la rue et en collage d’affiches, mais sans effet notoire sur une population qui se préoccupe beaucoup plus de la résolution de leurs problèmes quotidiens. Mais ne doutons pas que cette campagne va s’animer progressivement et qu’elle permettra aux citoyens de jauger la capacité de chacun d’entre eux de redresser la situation de la capitale.
En attendant la présentation : du programme des candidats
C’est un travail de titan que celui qui dirigera la commune urbaine d’Antananarivo devra abattre pour résoudre les problèmes actuels. Il devra trouver un mode de gestion efficace, combinant discipline et souplesse pour diriger l’équipe qui appliquera la politique de redressement nécessaire. Les défis à relever sont immenses : l’assainissement de la ville avec cette surpopulation qu’il faut maîtriser. L’enlèvement des ordures et le curage des canalisations de la capitale doivent être des priorités à respecter La réorganisation des marchés de la capitale devra se faire en concertation avec les marchands eux-mêmes. La réhabilitation e des rues et leur entretien périodique devront avoir lieu. Mettre en place un plan d’urbanisme sérieux pour empêcher les constructions illicites est une nécessité. Le maire et son équipe devront une véritable relation de confiance avec les contribuables pour qu’ils s’acquittent de leurs impôts et leur donnent aisi les moyens de réaliser leur programme . Les électeurs pourront se faire une idée de ce que certains candidats leur proposent puisque des débats seront organisés prochainement. Ils pourront alors se forger une conviction et voter en connaissance de cause.
Patrice RABE
Dans un continent où le mot d’ordre est de ne pas organiser des élections pour les perdre. Bien au contraire, la tendance est à la manipulation des résultats avec ce que cela provoque comme conséquences : contestation électorale, violences politiques, déchirures sociales, etc. Ces cas sont surtout légion dans les pays francophones où bien des dirigeants, refusant de s’imaginer une autre vie en dehors du pouvoir, rusent avec la démocratie, quand ils ne s’en soucient pas comme d’une guigne. La LOUVE de Rainilainga dans l’arène avec un programme s’inspirant de l’événementiel donc bonjour les MPAMPADIHY VODY et Toamasina en a vu une bribe avec Rainidedaka ricanant en pleine désinvolture sous l’effets de produits euphorisants » manarapenitra » !