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mercredi, mai 14, 2025
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La Syrie, le nouveau point de tension du Moyen Orient

C’est maintenant vers la Syrie que l’attention de la communauté internationale est en train de se porter. Le régime de Bachar Al Assad a été ébranlé ce week-end après la prise de la majeure partie de la ville d’Alep par les forces djihadistes et leurs alliés. L’assaut mené contre les forces gouvernementales a été extrêmement meurtrier. La région, qui jouissait d’un calme précaire instauré dans le nord du pays depuis mars 2020, risque de basculer dans une guerre qui va attiser les rivalités entre les soutiens des différentes factions sur le terrain. L’armée syrienne a tenté de reprendre l’initiative, mais ses troupes, malgré un renforcement de ses moyens offensifs, n’ont pas réussi à reprendre le contrôle de la ville d’Alep.

La Syrie, le nouveau point de tension du Moyen Orient

L’attaque lancée par les forces djihadistes survient le jour même où une trêve a été conclue entre Israël et le Hezbollah. Certains observateurs soulèvent la question de l’opportunité de l’action menée par ces dernières. L’offensive, disent-ils, ne sort pas de nulle part. L’opération a été longuement préparée. Elle a été précédée par deux attentats suicides aux portes de la ville d’Alep. Les troupes syriennes se sont retirées du centre de la ville et il s’en est suivi une véritable débandade.    Ses commandants ont affirmé qu’ils n’avaient ni la puissance humaine ni les armements. Outre Alep, les rebelles ont conquis 70 localités. Leur chef a parfaitement analysé la situation qui se présentait. Il a observé le changement régional et géostratégique. La Syrie et la rébellion se rangent dans deux camps bien distincts. D’un côté, Bachar Al Assad bénéficie du soutien de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah qui l’avaient aidé à reprendre le contrôle d’une grande partie du pays et de la ville d’Alep en 2015, de l’autre certains groupes rebelles sont soutenus par la Turquie. On a fait état de bombardements aériens russes dans la nuit de vendredi à samedi. Un entretien a eu lieu entre les chefs des diplomaties des deux pays pour discuter de la situation de plus en plus incertaine. Voilà où on en est en ce moment. La communauté internationale fait preuve d’une grande vigilance et demande « la reprise des réunions du comité constitutionnel syrien pour parvenir à une solution politique conforme à la résolution de l’ONU  adoptée en 2015 ».

Patrice RABE

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