Elle recommande, entre autres, au ministère en charge de l’Agriculture de mettre en place et d’opérationnaliser l’Organisme de gestion et les Fonds de Remise en Etat et d’Entretien des RHA.
La Cour des comptes a effectué l’audit des mécanismes d’appui à la gestion des réseaux hydroagricoles (RHA) en vue de contribuer à l’amélioration de la production rizicole dans les régions Alaotra Mangoro et Boeny. Elle a décelé des lacunes dans la prise en charge de ces RHA par l’État. Par exemple, les infrastructures non transférables ne sont pas suffisamment réhabilitées et il n’y a pas eu de mise en place d’une structure chargée de collecter et gérer des fonds de remise en état et d’entretien des RHA. De plus, les actions de l’État pour protéger l’environnement sont insuffisantes, ne parvenant pas, entre autres, à prévenir la formation de «Lavaka» dans les bassins versants et l’ensablement des rizières et des RHA. Ainsi, la capacité de stockage des barrages de retenue diminue et entraîne une augmentation des coûts entre 500 à 1000 USD/Ha.
Base de données
La Cour a noté une défaillance dans la prise en charge des RHA transférables et des retards dans la mise à jour des bases de données. Cette dernière constatation est importante car chaque année des réseaux sont endommagés par les cyclones et leur remise en état dépend de la qualité de l’évaluation précise des dégâts et des coûts de réhabilitation. Si les études tardent et que les données ne sont pas mises à jour, la programmation des activités de remises en état et d’entretien risque de ne pas refléter les véritables besoins.
Mesures prises
Elle a procédé également à l’audit de performance des mesures prises dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le Sud du pays qui se heurte à des obstacles majeurs à plusieurs niveaux : politique, structurel, financier, infrastructurel et culturel. Il n’existe pas de politique nationale cohérente sur la sécurité alimentaire, malgré des engagements internationaux…Les ressources allouées par l’Etat à l’agriculture et aux infrastructures liées (eau, routes) sont insuffisantes, avec un budget bien en-deçà des engagements pris (4,18% au lieu des 10% inscrits dans la déclaration de Maputo de l’Union africaine du 12 juillet 2003).
Recueillis par Dominique R.
Salama namako ô! Zany fitandrovana sy fiarovana ny zavatra efa mipetraka aloha dia tena tsy hain’ny gasy mihitsy e. Mibaribary toy ny vay ankandrina ka sady marary no mahamenatra. Mahay manangana ary tena mendimendy isika manangana, mamorona fa zay ihany. Asa angaha nahoana? Miteny foana izahay, mba hiarovana ireny natsangana ireny ampio ny mpiandry (milices). Ireo miaramila handoavana karama isambolana, manao inona fotsiny e? Hialana tsiny amin’ireo rahalahy sy anabavy manao fanamiana. Asio mpiandry foana ireny na antanandehibe na any antsaha. Mba jereo ny any ivelany (fa ianareo rehefa mivoaka manao shopping fotsiny ve?) Ary ity, rehefa manangana sy mamorona jereo ny « mesures d’accompagnement ». « Tsara ny hoe leader amin’izao leader amin’ny zatsy fa ny ankoatran’izao zero ganil. Mahereza!
KKKKKKKKKKKKK Les insuffisants sont trop nombreux!!!
Heureusement qu’ils sont gonflés artificiellement à l’Hélium! Pas facile de raison garder pour ne pas contrarier la doxa omniprésente qui nous dit quoi faire ou penser médiatiquement….
Tant que ces nazebroques ont une trop grande estime d’eux même…. Cela les conforte dans l’idée qu’ils se font d’eux!!!
Un autre tableau présenté par la Cour et qui ne semble pas produire une lumière éclairée. Suscitant ainsi la question :
Comment faire comprendre aux bonnes gens de ce riche pays mais aussi pauvre que démolir, piller, détruire, dépouiller son propre pays de ses richesses naturelles, de ses phone et flore, de son patrimoine par réaction politique et par illusion ignare ne peut générer de richesses personnelles ?