Une consultation bilatérale stratégique a eu lieu la semaine dernière au ministère des Affaires étrangères à Anosy, rassemblant la République de Madagascar et une délégation de la République fédérale d’Allemagne. Cet échange, inscrit dans le cadre de leur coopération bilatérale, visait à identifier des solutions concrètes pour relever les défis de la Bonne gouvernance, un pilier essentiel du développement durable. Pour le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT), cette rencontre a été marquée par l’annonce d’un soutien financier allemand destiné à plusieurs projets structurants. Ce geste renforce les accords obtenus lors de la récente visite du ministre en Allemagne, consolidant ainsi les liens entre les deux nations. Parmi les priorités abordées, la gestion foncière occupe une place centrale. Le Bureau des services fonciers intermédiaires (BSFI), récemment créé, ambitionne d’améliorer l’accès aux services fonciers, particulièrement dans les zones rurales. La sécurisation foncière, perçue comme un levier essentiel pour le développement, est un axe majeur du MDAT pour offrir des solutions pérennes et stimuler l’économie locale.
Développement local
La décentralisation et la déconcentration ont également été au cœur des discussions. Bien qu’indispensables pour rapprocher les services publics des citoyens, elles nécessitent des efforts accrus en matière de gestion des infrastructures et des ressources, ainsi qu’un renforcement des capacités des entités locales. Enfin, sur le plan environnemental, une approche proactive a été mise en avant pour construire une résilience durable face aux changements climatiques. En créant des conditions favorables à la fixation des populations sur leurs terres, le gouvernement entend limiter les migrations forcées et renforcer le développement local. Cette consultation illustre un partenariat dynamique entre Madagascar et l’Allemagne, basé sur une vision commune de la gouvernance et du développement durable, au bénéfice des communautés locales.
Antsa R.
Quelle besoin on a de partenariat contre ces problèmes qui dépendent seulement des hommes et de la population Malagasy ?