La compétition internationale des enseignants de chinois organisée en Tanzanie en début du mois a été remportée par Andersen Antonyo Sylviano Rasolofomanganjahary, enseignant à l’institut Confucius de l’université d’Antananarivo. Sa victoire le dirigera vers la finale qui se tiendra sur les terres de Confucius prochainement. Onze pays africains ont été en compétition, à savoir l’Égypte, le Mali, le Mozambique, le Rwanda, le Kenya, le Cameroun… Deux autres Malgaches se sont aussi démarquées, Célestine Marina Razafinirinasoa et Fara Koloina Mamizara Rakotondrabe. Il faut savoir que l’institut Confucius, dont le siège se trouve à Pékin, s’est rapidement développé depuis 2004. Avec actuellement, plus de 540 établissements à travers plus de 130 pays. Très loin devant les autres interfaces du soft power international comme les alliances françaises, centres américains, etc. Rien d’étonnant si c’est sous l’impulsion et le financement du parti communiste, unique parti autorisé en Chine que le projet a vu le jour. Aujourd’hui, ces centres font l’objet de controverses puisqu’ils sont souvent considérés comme des nids d’espions chinois. Des pays occidentaux comme les États–Unis et l’Angleterre ont décidé de fermer les centres Confucius sur leur sol. Difficile pourtant d’être indifférent à une langue parlée par 1,3 milliard de personnes dans le monde. Avec plus de 45 millions hors de la Chine. Avec les bouleversements économiques du moment, la langue chinoise pourrait être un potentiel d’affaires pour les Malgaches.
Maminirina Rado
Et pourrait devenir une langue officielle de Madagascar
Vive la longue chinoise🎉🎊