Après une période de campagne sans enthousiasme, les électeurs ont tranché. Les premières tendances du scrutin d’hier, pour la course à la mairie de la capitale, sont à l’avantage de la candidate de l’IRMAR et du TIM.
Dans une ambiance assez confuse, les électeurs des 1 695 communes du pays ont pu participer, hier, au dernier scrutin qui doit boucler le cycle électoral ouvert par les élections présidentielles du 16 novembre 2023. Pour la circonscription d’Antananarivo Renivohitra, alors que des candidats commençaient déjà à dénoncer des anomalies et des fraudes, on assiste à une course serrée entre Harilala Ramanantsoa, candidate de la plateforme Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR) et Tojo Ravalomanana, candidat du parti Tiako i Madagasikara (TIM), soutenu par la plateforme de l’opposition Firaisankina. Les premières tendances donnent en effet un léger avantage à la « candidate orange » bien que les deux sont au coude-à-coude dans tous les bureaux de vote de la capitale.
Performance remarquable. Pour sa première expérience électorale, Tahina Razafinjoelina, candidat du parti Tia Tanindrazana, quant à lui, a réalisé une performance remarquable. Il occupe provisoirement la troisième place selon les premiers chiffres et devance avec un écart assez conséquent le député du Troisième arrondissement qui, sept mois seulement après les élections législatives du 19 mai, a été désavoué par ses électeurs. Sans surprise, Ndriana Razanamasy d’Iarivo Mandroso, Monja Roindefo et Joseph Martin Randriamampionona de la Refondation Totale de Madagascar (RTM) occupent la 5e, 6e et 7e place.
Légère baisse. Durant la matinée, le taux de participation restait faible et ne dépassait pas le seuil de 25% dans la majorité des bureaux de vote de la capitale. L’Observatoire Safidy, dans un communiqué publié hier, a indiqué avoir enregistré un taux de participation global de 22,4% à 12h00, contre 25,12% lors des élections communales et municipales de 2019 à la même heure, et 22,7% lors des dernières élections législatives de 2024, ce qui marque une légère baisse. En tout cas, des incidents ont un peu parasité la journée électorale. Le Safidy a indiqué avoir reçu des signalements qui se réfèrent à des découvertes de bulletins pré-cochés, des atteintes au droit de vote par la perte de la qualité d’électeurs et de cas de bourrage d’urnes, entraînant des incidents électoraux. Quoi qu’il en soit, l’IRMAR mène la course provisoirement dans 5 chefs lieux de province sur 6. Seule la circonscription d’Antsiranana lui échappe selon les premières tendances.
Julien R.
Bah ! à quoi bon !
les malagasy votent sur leur coeur et non sur la technicité .
et c’est toujours comme ça….depuis toujours!!!
Voler les élections avec la corruption électorale , les ordonnances , les pressions administratives etc … est PEU GLORIEUSE pour cette pédante sur cette photo :
C’est ça la démocratie ! Les citoyens ont le droit de choisir celui ou celle qu’ils veulent et ce ne sont pas les opposants qui auront droit de parole.