Nantenaina Herilala Rakotonirina, le maire actuel de la Commune urbaine de Toamasina, projette de revenir à sa première passion, la musique, plus précisément les chansons à texte, dès la fin de son mandat.
En effet, il a mis sa carrière musicale entre parenthèses depuis tout ce temps, tout en contribuant du mieux qu’il peut à la promotion des artistes de Tamatave, dont les chanteurs kaiamba pour ne citer que ceux-là, de la culture Betsimisaraka et la culture malgache en général.
Nantenaina se consacrera désormais à ses propres projets artistiques, dont un nouvel album pour l’année prochaine. Mais ce n’est pas tout.
Pour préparer le public à ce come-back, il a sorti le clip de sa chanson «Miaramila » hier. Une chanson qui rappelle son engagement au Service national dans le temps.
D’ailleurs pour Nantenaina, les paroles de ses chansons sont beaucoup plus importantes que la mélodie. Ce qui n’est pas étonnant vu son parcours. Il a eu comme mentor Raoul du groupe Mahaleo dans sa jeunesse. Mais il a également beaucoup travaillé avec des artistes du vazo miteny tels que Belahy ou Rah Ckiky entre autres.
Et c’est tout naturellement qu’il a choisi «Revy Tononkira » comme titre de la tournée qu’il effectuera en 2025, pour signer son grand retour.
Ses textes parlent en majorité de sujets sociaux tels que le vol d’ossements, l’histoire et la culture de son fief, entre autres, étant convaincu que les artistes constituent des balises pour la société. Mais il est également connu pour ses chansons vantant l’amour dans toutes ses nuances telles que les déceptions ou les sacrifices…
Cette grande tournée se déroulera en plusieurs étapes. La première partie se fera dans la partie Nord de la région Atsinanana. Il sillonnera ainsi Soanierana Ivongo, Fenerive-Est, Vatomandry, Mahanoro, Ambatondrazaka pour finir à Moramanga dans un premier temps. Son équipe de communication gérée par l’agence événementielle CAJA annoncera les dates de sa tournée et la suite du circuit de la deuxième partie de son périple musical en temps et en heure sur les réseaux sociaux.
Hanitra Andria
