Selon la délégation de l’Union européenne, « dans un contexte international marqué par des conflits armés, le contrôle du commerce des armes est une préoccupation mondiale ».
Un atelier de formation sur l’identification et la codification des biens à double usage (civil et militaire), ainsi que sur les listes nationales de contrôle du commerce des armes, se tient du 16 au 19 décembre au Radisson Blu Ambodivona. Il porte notamment sur la propagation des armes chimiques, biologiques et nucléaires. Cette réunion a vu la présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Roland Kobia, du Secrétaire général du ministère des Forces armées, et du commandant de la gendarmerie. Cet atelier s’inscrit également dans le cadre de la nouvelle législation relative au régime général de l’armement.
De son côté, la délégation de l’Union européenne a rappelé que « dans un contexte international marqué par des conflits armés, le contrôle du commerce des armes est une préoccupation mondiale ».
Principaux clients
D’après Amnesty International, sur la période 2017-2021, voici les principaux clients des cinq premiers exportateurs d’armes au monde: les États-Unis représentant 39% des ventes mondiales, dont 23% de leurs exportations vont à l’Arabie saoudite, 9,4% à l’Australie et 6,9% à la Corée du Sud ; la Russie représentant 19% des ventes mondiales, avec 28% de ses exportations à l’Inde, 21% à la Chine et 13% à l’Égypte ; la France représentant 11% des ventes mondiales, dont 29% des exportations vont à l’Inde, 16% au Qatar et 11% à l’Égypte ; la Chine représentant 4,6% des ventes mondiales, avec 47% de ses exportations destinées au Pakistan, 16% au Bangladesh et 5% à la Thaïlande ; et l’Allemagne représentant 4,5% des ventes mondiales, avec 14% de ses exportations à l’Égypte et 6,1% aux États-Unis.
Ensemble, ces pays totalisent 78% des exportations mondiales d’armes.
Recueillis par Dominique R.
