La Syrie, après la chute de Bachar Al Assad et le semblant de liberté vécu par la population, est en train de retrouver un certain équilibre démocratique. Le chef du groupe HTS, Ahmed Al Charaa, anciennement appelé Abou Mohamed Al Joulani, est considéré aujourd’hui comme l’homme fort du pays. Il est arrivé à fédérer la majorité des groupes rebelles. Un gouvernement de transition a instauré son autorité sur la plus grande partie du territoire, seuls les Kurdes du nord résistent.
Installation d’une certaine stabilité en Syrie
Noël en Syrie a été célébré cette année dans une paix relative. Un seul incident a eu lieu: l’incendie d’un sapin par des extrémistes a donné lieu à des manifestations de chrétiens, mais les églises ont été bondées de fidèles et ont pu fêter la nativité dans la sérénité. Celui qui a mené ses troupes sur Damas et a fait chuter Bachar Al Assad, est maintenant le chef reconnu du pouvoir en Syrie. La communauté internationale est en train de reconnaître sa légitimité tirée de l’autorité qu’il exerce sur toutes les anciennes factions rebelles. Un gouvernement de transition a été formé. Les milices islamistes ont été dissoutes et ont intégré le ministère de la défense. Seuls les Kurdes au nord font preuve d’une certaine indépendance. Le président Ahmed Al Charaa dialogue avec les diplomates de tout bord. Il leur affirme que la communauté internationale n’a plus rien à craindre de la Syrie. Il assure que ce n’est pas un état terroriste et demande la levée des sanctions internationales. Les Etats Unis, la Turquie, l’Iran et les pays occidentaux ont entamé un certain dialogue avec le pouvoir qui s’est installé à Damas. Seul Israël veut pousser son avantage contre les dirigeants syriens. Des bombardements ont lieu sur des sites militaires. Le ministre de la défense israëlien déclare que le nombre de colons juifs va augmenter considérablement sur le plateau du Golan.
Patrice RABE
