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mercredi, mars 12, 2025
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Ils ont fait le buzz : Cyclone Dikeledi : Un Centenaire mort dans l’effondrement d’un arbre 

Le vieux manguier qui a heurté la maison du vieux Jomazafy

Un patriarche de 99 ans est décédé lors du passage du cyclone Dikeledi à Anivorano-Avaratra, une commune rurale située à 75 km d’Antsiranana… 

D’après les informations reçues, un manguier s’est écroulé sur la maison du vieil homme, et il  est mort sur le coup. Deux membres du gouvernement, à savoir madame le ministre de l’Intérieur, Nirintsoa Harinandrasana Rahajavololoniaina, et madame le ministre de la Population et de la Solidarité, Aurélie Razafinjato, ainsi que les autorités locales sont venus réconforter la famille du défunt hier lundi 13 janvier. 

Né en 1926, Jomazafy était un zokiolona dans son quartier Ambondromifehy- Avaratra. Il était un témoin oculaire de la colonisation, de la déclaration de l’indépendance, et surtout a vu la succession des 14 chefs d’État de Madagascar. « Il nous donnait des conseils. C’était un homme très travailleur. De son vivant, il se déplaçait uniquement en marchant. À chaque fois qu’il passait devant une boutique ou une taverne, il s’arrêtait pour saluer tout le monde, et continuait  sa route. Il n’était pas vraiment bavard, mais de sa bouche sortait la vertu et la morale. Nous projetions de fêter ses 100 ans. Cela aurait été formidable ! Hélas, dadilahy a choisi de  partir », regrette Liva B, un habitant du village. 

Jomazafy était un cultivateur dévoué. Il a vu pousser les arbres fruitiers comme il a vu grandir les cinq générations en l’occurrence Baby-boomers, X, Y, Z et Alpha. En outre, cette longévité se trouve dans la marmite. Fruit, rômazava, poisson et viande grillée étaient sa nourriture  préférée. D’ailleurs, à Anivorano-Avaratra,  tout est bio ! Ceci contredit les ouï-dire des médisants : « L’espérance de vie des campagnards est inférieure à 70 ans car ils travaillent dur et sont sous-alimentés ». Jomazafy est la preuve du contraire, un exemple parmi tant d’autres résidant au fin fond des zones reculées de ce pays. Il faut tout de même mettre à bas cette idée  dépassée. Le monde rural n’est pas figé comme le pensent les citadins prétentieux. L’ambanivolo n’est plus ce paysage archaïque… 

Dadilahy Jomazafy est une référence, quoique l’on dise. Il n’avait pas besoin de « campagne de sensibilisation manger bio » pour être convaincu que le naturel est source de biens inestimables. Malheureusement, ce que cette nature donne, elle le reprendra. De son vivant, il cueillait le fruit du manguier à proximité de sa demeure. Et c’est le même arbre qui lui a ôté la vie. Triste réalité ! 

Iss Heridiny

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