Après l’accord conclu, il y a quelques jours entre Israël et le Hamas, l’espoir de voir enfin la paix s’installer au Moyen-Orient avait été envisagé par la communauté internationale. Les libérations d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens ont été un début prometteur, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire pour que les derniers blocages soient levés. L’État hébreu n’a pas renoncé à mener des actions offensives contre ceux qu’ils appellent des terroristes. Des commentateurs disent que la guerre qu’elle mène s’est maintenant déplacée en Cisjordanie.
Après la paix à Gaza, c’est la guerre en Cisjordanie
La conclusion de l’accord instituant une trêve entre Israël et le Hamas avait été saluée par la communauté internationale. Elle avait été obtenue en dépit des réticences des deux parties. Les pressions très fortes des Américains ont eu raison des blocages apparus au fur et à mesure des pourparlers. L’accord a été bel et bien signé et accepté par le cabinet israélien malgré le refus d’un des ministres d’extrême droite. Cette acceptation était cependant assortie de préalables formulées par le Premier ministre qui n’excluait pas de reprendre la guerre en cas de nécessité. Le premier résultat a été la libération des premiers otages israéliens, trois femmes et des prisonniers palestiniens. Le nombre de camions apportant des aides aux populations de l’enclave palestinienne a sensiblement augmenté. Les bombardements de Tsahal ont cependant continué, mais ils n’avaient plus la même intensité qu’auparavant. La première partie de l’accord est honorée. Elle entre dans le cadre d’une trêve de 40 jours. Mais c’est vers la Cisjordanie qu’Israël se tourne. Il a lancé une opération militaire antiterroriste qui a fait 9 morts et des dizaines de blessés. Le problème de l’instauration d’une véritable paix au Moyen-Orient reste entier.
Patrice RABE