Après l’affaire Dodol, qui a bouleversé toute la nation, le quartier d’Ambohibao, situé dans la commune rurale d’Antehiroka, district d’Ambohidratrimo, est à son tour secoué par la révélation d’un crime sordide. Une fillette de 7 ans a été victime d’un viol présumé perpétré par son propre père, le 20 janvier dernier. Les faits ont été dénoncés par la mère de l’enfant, mardi vers 17 heures, auprès du poste avancé de la gendarmerie d’Antehiroka. Selon la plaignante, l’agression se serait produite la veille de sa déposition, au sein de leur domicile familial à Ambohibao. Ce jour-là, aux environs de 13 heures, le père, un homme d’une cinquantaine d’années, aurait bâillonné sa fille avant de la transporter sur un lit où il aurait commis l’acte. L’enfant aurait également été menacée de mort avec un couteau pour la contraindre à garder le silence. La mère affirme n’avoir découvert ces horreurs que dans la soirée du 20 janvier. En donnant le bain à sa fille, elle a remarqué des blessures suspectes au niveau de ses parties intimes. Sous le choc, elle a interrogé l’enfant, qui lui a alors confié les atrocités qu’elle avait subies quelques heures auparavant. Dès la révélation des faits, les forces de l’ordre ont réagi immédiatement. Une réquisition médicale a été émise pour que la victime soit prise en charge au Centre Vonjy du Centre Hospitalier Universitaire de Befelatanana, spécialisé dans le traitement et l’accompagnement des victimes de violences sexuelles. L’auteur présumé du crime a été arrêté et placé en garde à vue au poste avancé d’Antehiroka. Déféré hier devant les autorités compétentes, il encourt de lourdes peines pour inceste et viol sur mineure. En vertu de la législation en vigueur, il risque également la castration en cas de condamnation.
T.M.
