Janvier, « le mois le plus long de l’année » s’achève enfin dans quelques jours. Bienvenue en février, le mois de l’amour. Mais, sur le plan politique, la haine paraît prendre le dessus. La guerre intestine semble déclarée au sein des partis et des associations.
Cette dislocation est due à la déception lors de la proclamation des résultats des deux élections organisées en 2024, à savoir la législative ainsi que la course à la municipalité. Entre erreur de casting et défaite, les partisans, surtout dans les régions, ne cachent plus leur mécontentement envers les leaders. L’irritation a tellement atteint son pic qu’ils ne se serrent plus la main lorsqu’ils se rencontrent devant la table du buffet à volonté lors d’une éventuelle cérémonie. Disons que cette situation existe dans toutes les familles… politiques. Il y a des jours où l’on s’embrasse, comme parfois on s’insulte. Le linge sale se lave justement en famille. Cependant, les vêtements en question sont désormais pouilleux. Ce qui ternit le parti au pouvoir, comme un gros bouton sur le visage, au quotidien.
Faut-il admettre que 2025 a mal commencé ? Les startings blocks n’ont pas été correctement positionnés ! A vrai dire, les citoyens ont l’impression que ce sera un 2024 bis. Mais, tout le monde espère être catapulté vers un succès fulgurant. L’espoir, ce mot qui ne cesse de sortir des bouches avides de nourriture. Et on attend ! On attend que tout rentre dans l’ordre. Que le délestage prenne fin, que l’eau coule enfin dans nos récipients en plastique…
La population se méfie des politiciens. Pour elle, « Ils sont tous pareils ! ». Éreintée par la crise, elle souhaite vivre en paix. Alors, les blabla des révélations ainsi que les discours d’apaisement des hauts dignitaires voulant s’asseoir longtemps sur leur chaise dorée, elle les ignore. Ces soi-disant visites inopinées effectuées par les intendants, les vidéos « en direct » truquées lors des assemblées extraordinaires sont comme les films produits par Bollywood. « Il y a trop d’artifice là-dedans ». Trop de communication tue la communication !
Iss Heridiny
