De longues files d’attente, des bousculades pour accéder aux véhicules, et une fois à bord, des usagers au bord de l’asphyxie lorsque le trajet se fait sous un temps pluvieux. Les usagers des transports en commun à Antananarivo déplorent les conditions difficiles des taxis-be, en temps ordinaire aux heures de pointe, et davantage lorsque des averses s’abattent sur la capitale. Outre l’état des véhicules et la propreté douteuse à l’intérieur de certains taxis-be, la taille et la disposition des sièges favorisent une promiscuité excessive à l’intérieur des véhicules de transport en commun. Par temps pluvieux, l’atmosphère confinée à l’intérieur des taxis-be ne manque pas de causer des malaises aux usagers les plus fragiles, faute d’aération et d’ouvertures suffisantes, les vitres étant fermées à cause de la pluie. De ce fait, il n’est pas rare que les usagers se retrouvent « agressés » par des pollutions olfactives diverses et autres odeurs corporelles, amplifiées par l’hygiène défaillante de certains usagers.
Pour l’instant, aucune amélioration de la situation n’est à espérer. Les transporteurs, de leur côté, soulignent les difficultés auxquelles ils font face, notamment les charges liées à l’exploitation et les tarifs actuellement en vigueur, ne leur permettant pas d’améliorer la qualité des services.
Hanitra R.
Hanitra R.
