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dimanche, juillet 6, 2025
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Programme «Tsimbina » : Plus de 48 850 plaintes reçues

Vérification stricte de la liste des bénéficiaires.

De juin à décembre 2024, plus de 48 850 plaintes ont été reçues dans le cadre du programme «Tsimbina ». Plus de la moitié des plaintes reçues sont liées au ciblage des communautaires.

Depuis quelques mois, le programme «Tsimbina » est sur les rails pour soutenir les familles les plus vulnérables à faire face aux effets néfastes de l’inflation et à appuyer la scolarisation des enfants. En tout, 925 600 ménages vulnérables sont prévus bénéficier de ce programme initié par le gouvernement malgache à travers le pays. D’après le bilan publié par le Fonds d’intervention pour le développement (FID), de juin à décembre 2024, plus de 48 850 plaintes ont été reçues et ont été traitées dans un délai de moins de mois. 77% des plaintes reçues sont liées au ciblage des communautaires : sur les ménages qui se déclarent vulnérables et souhaitant devenir bénéficiaires, 4% ont obtenu une réponse favorable après le traitement de leurs plaintes, car ils répondaient aux critères de sélection, tandis que 96% ont reçu une réponse non favorable. Après le traitement et le recoupement des plaintes et dénonciation reçues, 351 ménages ont été intégrés, 29 ménages ont été maintenus et 6 324 ménages ont été sortis, d’après toujours le bilan publié par le FID.

Cibles

Cette initiative, réalisée avec l’appui de la Banque mondiale, dans le cadre du projet Filets de Sécurité et de Résilience, mis en œuvre par le Fonds d’Intervention pour le Développement (FID), sous la supervision du Ministère de la Population et des Solidarités (MPS) cible en priorité les familles en situation de pauvreté extrême ainsi que les ménages composés uniquement de personnes âgées ou de personnes vivant avec un handicap. Les interventions du programme sont achevées dans les autres localités de Madagascar si elles battent encore leur plein dans d’autres zones. Dans les zones suburbaines, le ciblage des bénéficiaires est en cours. Tandis qu’au sein de la commune urbaine, les paiements et les accompagnements sont finalisés pour une partie des bénéficiaires, et pour une autre, c’est en préparation.

Projection

Malgré les controverses, les filets de sécurité contribuent à la résilience des communautés vulnérables. Aujourd’hui, l’enjeu est d’adopter les outils adéquats suivant les leçons tirées du passé. Achille Razakatoanina, directeur chargé des activités post-crises au sein du FID partage son bilan de l’expérience Tsimbina. « Nous avons appris qu’agir dans l’urgence peut nuire à la qualité. Planifier rigoureusement, même dans des délais parfois serrés, est indispensable pour garantir des interventions efficaces. Nous devons intensifier les sensibilisations pour lutter contre les pratiques frauduleuses signalées lors de la mise en œuvre de Tsimbina. Cela passe par des mécanismes de contrôle plus rigoureux et une transparence accrue », suggère-t-il.Il a également soulevé l’importance de la communication de proximité et l’intensification des campagnes de sensibilisation pour permettre aux bénéficiaires de mieux comprendre les programmes. 

Recueillis par Narindra Rakotobe

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