En raison de la montée des eaux dans plusieurs localités dans et autour de la capitale, ainsi que dans les districts voisins, les responsables régionaux de l’éducation nationale ont annoncé en début de semaine deux jours de suspension des cours. Outre « l’effet de surprise » que la décision a eue chez les parents d’élèves – qui ont dû rebrousser chemin après avoir appris la nouvelle aux portails des écoles, et improviser pour gérer la garde des enfants – la mesure de suspension des cours équivaut à environ 16 heures de cours « manqués » pour les élèves et les enseignants. Certains établissements, notamment dans le privé, ont recouru aux communications en ligne pour limiter les impacts de ces deux jours de suspension. C’est ainsi que les responsables d’établissements, disposant déjà de plateformes numériques dédiées, ont pu envoyer aux élèves et à leurs parents les contenus des cours qui auraient dû avoir lieu durant les jours de suspension, les devoirs et les autres supports de cours. D’autres établissements, ne disposant pas de telles possibilités technologiques, ont recours aux moyens de communication utilisant les réseaux sociaux en partageant dans des groupes de messageries, les contenus des cours et les énoncés des devoirs.
Ce recours aux solutions numériques ne représente qu’une minorité, l’accessibilité à ces outils numériques n’étant pas à la portée de tous les établissements, ni de tous les enseignants, encore moins, de tous les élèves. La grande majorité des établissements scolaires, publics et privés, ont tout simplement attendu le jour de la reprise pour poursuivre les cours et essaient de mettre les bouchées doubles pour rattraper les deux jours de retard, notamment au niveau des classes d’examen.
Hanitra R.
Étonnant que quelques orages aient provoqué tel bouleversement !
La saison de la pluie arrive depuis des siècles et donc pourquoi cette année c’est passé tout ça ?
Les deux jours sont a présent TROIS et on sait pas demain….
Je comprends les établissements dans certaines localité mais pourquoi étendre l’ordonnance même à tous les établissements même haute ville qui heureusement n’ont pas le problème d’inondation ?