
Deux semaines après la distribution des intrants agricoles composés de semences de riz hybride, d’engrais organiques et d’engrais NPK, par l’État à Ambatondrazaka et à Amparafaravola, les premiers résultats sont déjà visibles dans les rizières des paysans.
« La germination des plantes est réussie. On constate un développement optimal des jeunes plants. Ce qui montre l’efficacité de cette technologie agricole de riz hybride qui est bien adaptée à nos besoins contrairement à certaines critiques véhiculées pour remettre en cause sa performance », témoignent les agriculteurs d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola. « Nous allons procéder d’ici quelques jours au repiquage de ces jeunes plants qui poussent bien dans les pépinières. Les pluies sont également suffisantes pour démarrer la campagne culturale de riz », ont-ils ajouté. À titre d’illustration, Jean Claude, un riziculteur expérimenté dans la région d’Ambatondrazaka confirme que la quantité et la qualité des jeunes plants obtenus lors de la germination des semences de riz hybride sont impressionnantes. « On peut déjà observer que le rendement de productivité sera supérieur à celui des variétés de riz classiques. En effet, ce type de semences permet de maximiser notre production et de mieux répondre aux besoins de nos familles et du marché local », exprime-t-il.
Résultats concluants
Quant à Tahiry Christian un autre riziculteur se trouvant à Ambohijanahary, il confirme également la compatibilité du riz hybride aux conditions climato-pédologiques de la région. « Nous avons observé que cette variété pousse sans difficulté et que son cycle de croissance s’adapte bien au calendrier agricole local. Ce qui est important pour nous, c’est la stabilité de la production et la garantie d’un bon rendement », explique-t-il. Malgré la performance de cette technologie agricole, elle n’est pourtant pas exempte de controverses. Certains remettent en question son efficacité et son adaptation aux sols malgaches, tandis que d’autres l’accusent d’être un levier politique plutôt qu’une véritable avancée agricole. Face à ces critiques, les agriculteurs d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola l’ayant pratiqué démontrent bien son efficacité. Par ailleurs, le riz hybride n’est plus une nouveauté à Madagascar étant donné que de nombreuses expérimentations ont été menées dans plusieurs régions dont Alaotra Mangoro, et ce, depuis plusieurs années. « Les résultats ont été concluants car l’on peut bien atteindre un rendement entre 8 et 10 tonnes à l’hectare. Nous réclamons ainsi la pérennisation de ce programme afin de contribuer à la sécurité alimentaire », selon les adoptants de cette nouvelle technologie agricole. Il est à rappeler que ce programme, piloté par le Secrétariat d’État auprès de la Présidence chargé de la Souveraineté Alimentaire, continue de s’étendre dans d’autres régions dans le but de transformer le secteur agricole et de contribuer à l’autosuffisance alimentaire dans le pays.
Navalona R.
Peut-être qu’il y a meilleurs rendement et meilleurs profits pour les importateurs des semences. Qu’a-ton fait des recherches à Anosiboribory ? On augmente la dépendance vis-à-vis de l’exterieur.
Tena tsy mazava intsony ny marina amin’ity raharaha vary safiotra ity .Vao tsy ela no nahoraka be fa tsy mamely mihintsy io tamin’ny andrana natao dia naverina ny ankabeazany ,ny ambiny nohanin’ny olona .
Izao indray anefa dia hoe tena mety tsara ary ho maha be fanantenana ny vokatra be ho azy aminy ?????????
Ho lany tamingana ny vary gasy