Un acte de violence choquant s’est déroulé dans la nuit du mardi aux environs de 22 heures à Sabotsy Namehana. Un jeune chauffeur de taxi, également propriétaire de son véhicule, a été violemment agressé par trois individus qui s’étaient fait passer pour de simples clients. L’incident a débuté à Ambohitrarahaba, où les trois hommes ont sollicité une course en direction de Sabotsy Namehana. Se montrant courtois, ils ont négocié le tarif avec le chauffeur qui, sans se douter de leurs intentions, a accepté la course. Mais une fois arrivés à destination, les passagers se sont transformés en agresseurs. À l’intérieur même du taxi, ils ont commencé à tabasser le jeune conducteur. Malgré une résistance acharnée, il a été traîné hors de son véhicule et roué de coups, notamment sur les pieds avec des morceaux de bois.
Selon les proches de la victime, le moteur du taxi était toujours en marche au moment de l’agression. Profitant d’un moment d’inattention de ses assaillants, le chauffeur a réussi à se réfugier dans son véhicule et à prendre la fuite en direction d’Analamahitsy. Il a pu alerter des passants avant de perdre connaissance.
Le conducteur, habitant du quartier d’Analamahitsy, y stationne son taxi quotidiennement. Il travaille souvent de nuit pour assurer son revenu. Ce soir-là, il revenait d’une course à Ambohitrarahaba lorsqu’il a été abordé par les trois faux clients. Le père de la victime, encore sous le choc, a déclaré : « Par chance, il a échappé à la mort. Malheureusement, il ne se souvient pas des visages de ses agresseurs. Une plainte sera déposée. »
Une insécurité galopante
Le jeune chauffeur a été conduit d’urgence à l’hôpital. Son état reste sous surveillance, et une plainte devrait être officiellement enregistrée dès sa sortie. Cet événement tragique illustre, une fois de plus, la montée inquiétante de l’insécurité dans la capitale et ses environs. Malgré les efforts des forces de l’ordre, les actes de banditisme persistent et mettent en danger la population. Une vigilance accrue et des mesures renforcées s’imposent pour endiguer ce fléau.
Yv Sam
