Le vendredi 21 février dernier, l’équipe de la direction régionale de la Communication et de la Culture de la DIANA, dirigée par Fabio Tinogny, a célébré la Journée internationale de la langue maternelle.« Nous devons aimer notre langue, elle nous permet de communiquer avec nos concitoyens. Certes, nous faisons partie des pays qui utilisent une langue étrangère à l’école, mais bon nombre d’entre nous parlent malgache à la maison. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’allons pas apprendre le français ou l’anglais », a expliqué le directeur de la Communication et de la Culture.« Andrianiko ny teniko, ny an’ny hafa koa feheziko », disait un auteur, ce qui signifie littéralement : « Ma langue, je la fais souveraine. Quant à celles d’autrui, je les maîtrise... ».Le mpikabary -orateur traditionnel- Angéluc a également encouragé les centaines d’étudiants présents à apprendre l’art du kabary. Reconnu comme patrimoine immatériel par l’UNESCO, cette forme de littérature orale bien structurée préserve l’identité du pays. « N’ayez pas honte de parler le dialecte sakalava… C’est notre langue natale », a souligné le président d’honneur du FIMPIMA (association des orateurs traditionnels malgaches).Cette initiative vise à éveiller la conscience des jeunes afin de leur faire comprendre l’importance de la culture malgache. Bien entendu, le gouvernement, à travers le ministère concerné, en l’occurrence Madame la ministre Volamiranty Donna Mara, œuvre dans ce sens.Iss Heridiny