Quarante-huit jours après son entrée à la Maison Blanche, le monde a une idée un peu plus précise du dessein de Donald Trump. Il a toujours en tête les intérêts de l’Amérique et la politique qu’il mène, aussi intransigeante soit-elle, se justifie par ce souci. C’est le sens de ce rapprochement avec Poutine qui conduit au lâchage de Volodimir Zelensky et sa prise de distance avec les Européens. Pour ces derniers, cette réalité est actée et ils sont décidés à s’organiser pour faire face à la Russie.
Une politique basée Sur les intérêts des USA
Durant cette période qui s’est écoulée depuis l’investiture de Donald Trump, le monde se contentait d’observer son attitude La série de décisions qu’il a prises dès le 1er jour montrait qu’il était décidé à honorer ses promesses électorales. Elles avaient l’assentiment de ceux qui avaient voté pour lui, l’autre partie de sa population étant entrée en sidération. Sur le plan extérieur, on commence à voir plus clair sur la manière dont il veut régler les problèmes internationaux. Son obsession est de mettre fin le plus rapidement possible à la guerre russo-ukrainienne. Il a décidé de se rapprocher de Vladimir Poutine au détriment des Ukrainiens. Il veut les pousser à un compromis qui s’apparente à une capitulation. Il prend en compte les avantages économiques que son pays tirera de la situation. Il est extrêmement sévère à l’égard des Européens qu’il accuse de profiter du parapluie américain. La prise de conscience de ces derniers est maintenant réelle et ils sont en train de revoir leur politique de défense. Néanmoins, sa mise en place va prendre du temps. C’est toute la politique budgétaire des pays européens qui va être révisée. Les Américains, sous la conduite de Donald Trump, ont changé totalement de paradigmes. Seuls, aujourd’hui, les intérêts des Etats-Unis comptent.
Patrice RABE
