
Le 21 mars est consacré à la Journée mondiale de la poésie, le cinquième art. Selon les informations recueillies, différentes régions célébreront cet événement en organisant diverses activités.
Oui, la poésie est toujours vivante et porteuse d’espoir pour ceux qui ont la tête basse. Elle rend fort, elle réconforte ! Autrefois confinée dans les pages d’un livre, elle s’offre aujourd’hui à ceux qui la cherchent. Désormais, elle s’exhibe sur les planches, captivant de plus en plus la génération 2000, celle qui navigue dans l’univers numérique. Contrairement à ce que prétendent les anciens – « les sentiments n’existent plus aujourd’hui » – la poésie continue de toucher les cœurs. La prose, elle, conquiert l’âme des adolescents.
Par ailleurs, la poésie malgache a profondément évolué au cours du dernier siècle. Les littéraires eux-mêmes le constatent : elle progresse, se transforme, se réinvente… Elle est en perpétuelle mutation, tout comme la langue malgache. Tantôt rurale, tantôt urbaine, elle pénètre le cœur de l’auditeur et pousse les érudits à la réflexion. Elle souffle sur les braises de la révolte tout autant qu’elle apaise les tensions et éteint le feu de la ségrégation.
Autrefois régie par des règles et des structures strictes, la poésie a pris une toute autre forme avec le temps. Aujourd’hui, les poètes et poétesses l’ont révolutionnée. Le slam, par exemple, ne se limite plus à une expression artistique : il est devenu une véritable littérature de rue. Cette discipline permet d’exprimer librement ses pensées, ses observations et, surtout, ses émotions. Contrairement aux poètes d’antan qui allaient puiser leur inspiration au bord de la mer, les slameurs trouvent aujourd’hui leur matière dans la société elle-même, véritable source intarissable de création.
Iss Heridiny