
Monique Andreas Esoavelomandroso s’est éteinte hier à 80 ans, laissant derrière elle un parcours exceptionnel dans la sphère politique. Sa disparition, survenue quelques jours seulement après sa nomination en tant que membre du Conseil de l’Ordre national malagasy le 10 mars dernier, a suscité une vive émotion au sein de la classe politique et au-delà.
Dès l’annonce de son décès, les hommages ont afflué sur les réseaux sociaux, témoignant de l’empreinte indélébile laissée par cette femme d’engagement. La Commission de l’océan Indien (COI), dont elle a été la secrétaire générale entre 2004 et 2008, a salué son parcours exemplaire. « Elle a été la seule femme à occuper cette fonction et cela, de belle manière », a souligné l’organisation régionale, mettant en avant son engagement et son professionnalisme. Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ancienne directrice de cabinet de la présidence de la République, a également rendu hommage à la disparue, la qualifiant de « femme d’exception, une tante au cœur immense ». Un témoignage émouvant qui illustre non seulement la stature politique de Monique Andreas Esoavelomandroso, mais aussi ses qualités humaines profondes.
Ministre sous la Troisième République, ancienne médiatrice de la République et femme de conviction, elle a su marquer son époque par son dévouement au service de l’Etat. Son engagement restera gravé dans les mémoires. La rédaction de Midi Madagasikara adresse ses sincères condoléances à la famille de la défunte et à tous ceux qui ont eu l’honneur de travailler à ses côtés.
Rija R.