Pharaons, empereurs, rois, présidents, chefs d’États, …qu’importe le titre qu’ils ont porté, nombreux sont ceux qui ont abusé de leur pouvoir, certains plus que d’autres.
Qu’ils soient issus d’une famille noble, intellectuelle, bourgeoise, paysanne… qu’ils aient pris le pouvoir par la force ou qu’ils aient été élus démocratiquement, souvent ils finissent par instituer le despotisme et la ploutocratie.
Le syndrome d’hubris est-il inéluctable ? Difficile d’y répondre car pour l’heure tout le monde semble être dans une profonde léthargie et ne prend pas conscience des conséquences que cela engendre.
Mais peut-il en être autrement ? Quand l’inaptocratie s’universalise, quand l’apologie du mal devient l’épistémè, à quoi peut-on s’attendre ?
Comment contrecarrer toutes les conspirations qui visent à exploiter et oppresser ses semblables ?
Les nombreux événements récents à l’échelle mondiale indiquent une volonté croissante de diversifier les formes de gouvernance. Le pouvoir concentré entre les mains d’un seul individu ou d’un petit groupe est devenu obsolète, ne concorde plus avec les aspirations des nouvelles générations.
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle manière de gouverner ? Cela ne sera pas sans défis ! Cependant, malgré les résistances au changement et les conflits d’intérêts, les crises économiques, environnementales et sociales conduiront inéluctablement vers une participation citoyenne accrue, des gouvernances plus inclusives et transparentes.
Nous sommes tous dans l’expectative !
Plume2p
