
Le président national du Monima et le secrétaire général de l’Alliance Randrana Sendikaly réagissent l’un et l’autre à notre article d’hier, sans respecter la longueur prévue par les textes concernant le droit de réponse.
Questionnements
« On n’a plus besoin de la France à Madagascar, ça suffit ». Monja Roindefo dément formellement avoir dit cette phrase qui a été rapportée par un membre de l’opposition. « Premièrement, dans quel contexte ai-je fait cette supposée déclaration ? Deuxièmement, y-a-t-il un journaliste qui m’a interviewé ? Troisièmement, est-ce dans un communiqué conjoint où j’ai signé ? ». Ce sont « les trois questionnements » qu’il pose dans un droit de réponse de presque 2 pages alors que son nom n’a été cité qu’une seule fois dans une seule phrase de notre article paru hier. « Nous ne sommes jamais contre une relation saine avec la France (…) ».
Patriotisme
« Toutefois, nous avons toujours gardé avec respect notre position sur le patriotisme, la défense des intérêts du peuple malagasy dans toute relation », souligne celui qui fut Premier ministre de la Transition (et non de la République) du 17 mars 2009 au 10 octobre de la même année. Après ce passage éphémère de 7 mois au Palais de Mahazoarivo même s’il garde toujours son ancien logement de fonction, l’homme d’Etat comme il se qualifie, n’est jamais revenu aux affaires après des échecs cuisants aux présidentielles et aux dernières municipales à Tana.
Précision
Le secrétaire général de l’Alliance Randrana Sendikaly, Barson DD Rakotomanga a également réagi à notre article en signifiant que « Nous ne sommes pas en connaissance ni participant à la soi-disant réunion durant 5 heures ce dimanche dernier dans un domicile privé sis du côté de Bibilava ». Et d’apporter une précision en ces termes : « Je ne suis pas membre de la cellule de crise, donc ni moi ni mon syndicat n’y font pas partie ». Et ce, pour répondre à l’article qui ne fait nullement mention de son appartenance ou pas à la cellule de crise. Pas plus qu’il ne précise s’il est pour ou contre la visite d’Emmanuel Macron dans son droit de réponse à l’article qui a parlé de lui en quatre mots. Idem pour le président national du Monima dont la position par rapport à la visite d’Etat du maître de l’Elysée est loin d’être Kamivimbio.
R.O
Combien de votes ce Mr Monja Roindefo a obtenu au présidentiel? Qu’il s’arret de se prendre pour le nombril de Madagascar: Mody azafady.